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Moi, Jean-Paul Lambert, maire de «la Perle des Vosges», l’écharpe de la République à l’épaule, les jambes à moitié immergées dans l’eau du lac de Gérardmer, la tête dans la forêt éternelle, le regard tourné vers le soleil levant. J’aimerais tant regarder l’avenir avec confiance et vous chanter cet hymne:
«…vosgiens chantons avec fierté les trésors de la liberté».
Et bien non, la réalité est malheureusement plus prosaïque! Ma présence «incongrue» et un brin surprenante sur ce cliché constitue un cri de colère, un appel au secours.
C’est en quelque sorte l’image de la triste réalité des communes françaises sous la férule sarkozyienne. En vrac, je me fais un devoir de dénoncer :
- la Réforme Générale des Politiques Publiques, la fameuse RGPP, avec son cortège de transferts sournois mais massifs des charges de l’Etat vers les collectivités locales, son cortège de baisses des dotations et son dépeçage organisé des services publics locaux,
- la judiciarisation à l’américaine de notre société, la déresponsabilisation des individus accompagnée de la sur-responsabilisation des élus locaux,
- les réformes ubuesques et déstabilisatrices de l’organisation territoriale et du système électoral des collectivités locales,
- la perte progressive de l’autonomie, y compris fiscale, de l’échelon de base de notre pays, signe avant-coureur d’une mort annoncée,
- le malaise existentiel grandissant des élus, confrontés à une montée des demandes de leurs administrés en situation de détresse sociale, et impuissants à les satisfaire toutes.
Interprétez donc cette image comme le cri de colère et l’appel au secours d’un élu parmi tant d’autres.
Lentement mais sûrement, les communes de France sont en train de se noyer.
L’heure est venue d’inverser la tendance.
« LE CHANGEMENT C’EST MAINTENANT, … OU JAMAIS.
FRANÇOIS, VIENS VITE ! »
JPL