Cette journée trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote http://8mars-online.fr/
C’est en 1910, lors d’une conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, que la journaliste allemande Clara Zetkin, avance la proposition d’une journée dédié à la lutte pour les droits des femmes. L’idée est progressivement adoptée dans de nombreux pays. Elle est officialisée par les Nations Unies en 1977.
Les inégalités de genre sont très importantes. Du point de vue économique, elles constituent la discrimination la plus systématique, qui traverse toutes les classes sociales. Ces inégalités sont encore aggravées par la crise. Dans la situation générale, la France est loin d’être exemplaire. Si à l’école le taux de réussite des filles est supérieur à celui des garçons, l’orientation est déterminante. A l’université, les filles représentent les trois quart des étudiants en lettres, et les garçons les trois quart des étudiants en sciences. L’emploi est encore plus discriminant. Le taux d’activité des hommes est de 74,5 %, celui des femmes de 65 %. Toutes professions confondues, les femmes touchent en moyenne des salaires inférieurs de 27 % à ceux des hommes. A poste équivalent, 10 % de moins.
Dans la lutte pour les droits des femmes, la Ligue de l'enseignement a joué et continue de jouer son rôle. Dès sa création elle est à l’avant-garde de la scolarisation des filles et développe une action décisive pour leur acceptation dans l’enseignement technique. La Ligue a appuyé le vote des lois émancipatrices en matière de mœurs (droit à la contraception, à l’IVG, à l’éducation à la sexualité…) et reste mobilisée sur ce sujet. Depuis toujours, elle travaille à favoriser l’engagement associatif des femmes. Le 8 mars , la Ligue de l’enseignement et ses fédérations départementales font vivre cet engagement par de nombreuses manifestations.
Notre dossier sur l'égalité de genre
Notre dossier sur la mixité et contre le sexisme