Cinéastes contre la guerre et l’occupation
Du 14 au 28 février 2009
Pour la 3e édition de son festival de films documentaires et suite à l’agression israélienne à Gaza, Confluences soutient les cinéastes palestiniens et israéliens qui s’engagent contre cette violence insupportable. La programmation du festival s’articule autour de quatre thèmes, sur lesquels le public pourra débattre avec des réalisateurs, journalistes et historiens à l'issue des projections :
Gaza, un ghetto en terre sainte
Les mémoires bafouées
L’occupation encore et toujours
les origines du cinéma israélien contre l’occupation
Le festival renouvelle son partenariat avec l’école de cinéma Sapir, à Sderot et propose de découvrir plusieurs films de ses élèves. Le festival est heureux de proposer au public des rencontres avec des réalisateurs israéliens et palestiniens venus accompagner leurs films.
SOIREE D'OUVERTURE DU SAMEDI 14 FEVRIER
19h30 :
· Galoot
De Asher Tlalim – film israélien, 2003, 100’
Galoot est un voyage saisissant, qui décrit à travers les mouvements de l'âme de ses personnages principaux, les douleurs et les tragédies du conflit israélo-palestinien. De son exil londonien, le réalisateur filme ses proches et sa famille, cartographie sa propre mémoire, et tout en donnant la parole à ses amis palestiniens, retourne sur les terres qui ont marqué sa destinée
Soirée en présence de ASHER TLALIM, réalisateur
21h30
· Z 32
De Avi Mograbi – film israélien, 2008, 90’
Z 32 traite du fossé infranchissable qui existe entre le témoignage dérangeant d’un soldat d’une unité d’élite de l’armée israélienne et la représentation artistique de ce même témoignage.
La question du vide entre une réalité impitoyable et sa transmission sous forme d’œuvre d’art. Ce témoignage à la fois dérangeant et touchant tente de donner un aperçu de la dure réalité que peut représenter un engagement militaire dans un scénario aux contours artistiques très recherchés.
Dans Z32, le réalisateur, dont la carrière s'est très tôt tournée vers le documentaire, a cette fois essayé de montrer le vide entre la réalité difficile d'une vie de soldat et sa représentation sous forme d’œuvre d'art.
Un soldat de Tsahal révèle à un ami qu'il a participé à une opération visant à venger le meurtre de six soldats israéliens, dans laquelle deux policiers palestiniens ont été tués. Il confesse sa part de responsabilité dans ces meurtres.
Retrouvez la suite de la programmation du festival sur ce lien :
http://confluences.jimdo.com/cineastes-contre-la-guerre-et-l-occupation/
ou dans le dossier de presse joint à l'article.