Parfois, une musique vaut mieux qu'un long discours.
Et ce Du bist die Ruh du grand Fischer-Diskau, accompagné de l'irremplaçable Gerald Moore, avec lequel ils ont enregistré l'essentiel du répertoire du Lied allemand, dit suffisamment l'immense musicien qu'il était.
Dietrich Fischer-Diskau nous a quitté le 17 mai, et nous sommes tous orphelins, tous ceux qui ont découvert grâce à lui cette musique sublime, qu'il disait autant qu'il la chantait — à la manière de ces conteurs d'hier.
Il avait abandonné la scène en 1992, mais n'avait jamais cessé d'enseigner. Il nous laisse des centaines d'enregistrements, dans lesquels il est bon de se replonger à intervalles réguliers, pour ne pas perdre de vue ce qui est important.