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Billet de blog 17 mars 2014

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Mia Hamm ?

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Mia Hamm © Jed Jacobsohn / Getty Images

Qui connaît Mariel Margaret (alias Mia, prononcez mai∂) Hamm ? Très certainement personne, ou un nombre très limité d’heureux élus, parmi les lectrices et lecteurs de Mediapart, ce qui montre que le football féminin, qu’il soit américain, européen, africain ou asiatique, n’a guère la reconnaissance qu’il mérite, et ses joueuses encore moins. Mia Hamm a quarante-deux ans en ce 17 mars 2014 et elle est la joueuse de football – aux Etats-Unis, pour distinguer de ce que l’on appelle le football américain, on parle de soccer, dérivation de la composition par juxtaposition anglaise Association Football, elle-même, à l’origine, utilisée pour différencier Rugby Football (qui englobe Rugby League, le rugby à quinze, et Rugby Union, le rugby à treize) et Association Football — la plus titrée de l’histoire de ce sport non seulement aux Etats-Unis, mais aussi dans toute la planète.

Mia Hamm a commencé à jouer dans l’équipe nationale des Etats-Unis à l’âge de quinze ans. Elle compte 276 sélections et elle a marqué 158 buts pendant sa carrière internationale, qui a pris fin en 2004. Avec la sélection américaine, elle a obtenu la médaille d’or aux Jeux Olympiques de 1996 à Atlanta et de 2004 à Athènes, ainsi que la médaille d’argent à Sydney en 2000.  Championne des Etats-Unis à quatre reprises avec son équipe de l’université de Caroline du Nord, elle a également gagné la coupe du monde en 1991 et 1995 et terminé à la troisième place en 2003. Elle mène, à l’écart des projecteurs, une vie de famille paisible, avec ses trois enfants et un mari, joueur de base-ball professionnel.

Elle n’a jamais insulté d’arbitre, ni de journaliste. Elle n’a jamais quitté un rassemblement de l’équipe nationale pour entamer quelque virée nocturne arrosée de diverses substances. Elle n’a jamais eu de problème de dopage au cours de sa longue carrière. Elle demeure une référence sportive et un modèle d’éthique, c’est la raison pour laquelle vous n’entendrez pas parler d’elle dans la presse dite spécialisée toute à la gloire d’icônes masculines largement périmées…

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