
Préliminaires :
Nous arrivons dans les décennies de tous les dangers : réchauffement climatique, démographie galopante, vieillissement de la population, émergences communautaires, concentrations urbaines, déficits abyssaux, affectation durable des réserves halieutiques, pollutions endémiques, raréfaction de l'eau potable, déséquilibres financiers, immigration effrénée... et surtout déplétion du pétrole qui représente la menace la plus imminente et la plus percutante ! Pourquoi ?
Les généralités…
Quelles que soient les politiques proposées et mises en oeuvre dans les années à venir, la déplétion, c'est à dire la diminution de capacité de production du pétrole, arrivera... Pour faire face à cette réelle menace, il n'existe pas aujourd'hui de consensus pour conforter les initiatives et les solutions qui pourraient pérenniser l'avenir et les générations futures. Il y a des sympathisants et des opposants aux éoliennes, à l'énergie nucléaire, à l'énergie hydraulique, aux agro-carburants... Seules la houille bleue, la biomasse et l'énergie solaire semblent faire l'unanimité mais elles se heurtent à des contraintes techniques et financières qui ne permettent pas aujourd'hui de considérer ces sources d'énergies comme des solutions universelles.
En parallèle, toutes les politiques et les propositions sociales ne font guère plus de consensus : Il n'y a pas d'accord global sur la façon de traiter les problèmes sociétaux, les problèmes d'immigration ou les problèmes d'éducation... Bref, chaque groupe de pensées défend ses intérêts, ses positions, ses orientations et c'est la politique du petit pas et du chassé croisé qui domine, dans un monde où le réchauffement climatique et le passage du peak-oil menacent les équilibres économiques et sociaux et pire encore : l'Humanité.
Ce qui nous attend...
Nous consommons 30 Giga-barils de pétrole chaque année avec une capacité de production des compagnies pétrolières qui plafonne aujourd'hui sans marges de manœuvre. Un grand nombre d'experts estiment que nous avons déjà passé le pic de production en 2006. Les plus optimistes reculent l'échéance de 5 ou 10 ans, mais dans tous les cas, chacun est à même de penser que la baisse de la capacité de production sera bientôt une réalité un jour ou l'autre. Que se passera t-il alors ?
Les conséquences…
Le prix du pétrole va continuer à grimper et battre des records jusqu’au moment où la demande sera moins importante que l’offre… Autrement dit jamais plus !
Pour les uns, le marché va réguler la situation : s'il y a moins de pétrole, il y aura moins de consommations et de gaspillages et nous nous tournerons naturellement et sans heurts vers des solutions de transition qui permettront une évolution de nos modes de consommations et de nos habitudes de vie. Cette évolution sans révolution présuppose que notre société et ses administrés pourraient eux-mêmes changer radicalement, spontanément et rapidement leurs habitudes de vie sans difficultés. Par ailleurs, cela suppose que les pays en voie de développement (et ils sont nombreux...) acceptent de faire une pause dans leur croissance économique sur leur chemin vers une société du toujours plus et mieux... Plausible ? Assurément non !
Pour les autres, pour les plus pessimistes, la déplétion du pétrole entraînera une récession avec des crises économiques et sociales apocalyptiques.
La réalité peut se situer entre ces deux extrêmes, mais quelle que soit la situation, elle touchera principalement et directement la population la plus fragile et la plus démunie.
Pour illustrer cette thêmatique, vous trouverez sur le lien suivant une conférence d’Yves Cochet qui réalise une présentation argumentée de la situation et de son évolution : http://www.dailymotion.com/Immodere/video/x5t2hi_pic-de-ptrole-et-dcroissance-16_news
Les solutions…
Si les difficultés à venir ne sont pas certaines mais probables pourquoi ne pas se préparer au pire ? Au même titre que nous finançons une armée pour garantir la paix ou que nous cotisons chaque année dans une assurance individuelle pour nous protéger contre un éventuel incendie, pourquoi ne pas mettre en place les protections et les préventions nécessaires pour organiser une vie future dans un contexte de crises graves ?
Une démarche individuelle...
A partir des constats précédents, sans compter sur les subsides de la société, chacun sera peut-être contraint d'assurer sa survie, celle de sa famille et de ses proches. Sur le principe de "Ne vous demandez pas ce que peut faire votre pays pour vous aider, mais demandez-vous plutôt ce que vous pouvez faire pour vous-même et par vous-même", l'idée est de trouver des solutions individuelles qui permettent d'affronter les éventuelles difficultés à venir sans trop souffrir...
L'objectif sera donc de faire l'inventaire de toutes les mesures à prendre pour préparer un avenir incertain en dressant le check-up de l'ensemble des matériels, techniques et moyens pour assurer un minimum d'autarcie... Autarcie, ne doit pas être synonyme de repli sur soi; Il ne faut pas oublier le côté humain et social local, car si vous avez réussi à créer seul une arche autonome dans votre quartier ou votre village, en cas de crash économique vital et global, vous ne pourriez résister seul bien longtemps en marge d'une société qui s'effondrerait.
Un objectif de retour à la terre et de vivre en "quasi autarcie" peut avoir de nombreux aspects positifs : voir ici la liste.
Voir ici un reportage sur la fin du pétrole :
http://www.youtube.com/watch?v=pMdLnYv0I9M
Sommaire |
Voir : http://www.autarcies.com/Divers/Sommaire.html pour les liens qui ne fonctionnent pas.
Autarcies : le livre.
http://www.autarcies.com/Pourquoi-/Pourquoi.html
On trouve des terrains non constructibles pour 1.000 € l'hectare !
Par ailleurs toutes les réglementations en matière d'urbanisme et de permis de construire seront eux-aussi mis à néant le jour venu...
Vous pourrez alors y mettre la vieille caravane ou le chalet en kit que vous aurez achetés et/ou stockés en prévision.
Ce terrain pourrait-être votre destination de week-end et de vacances. En évitant des voyages ou des vacances trop lointaines à l'étranger, vous économiserez de l'essence ou du kérosène et vous participerez à la lutte contre le réchauffement climatique.
Un petit conseil : en fonction des règles d'urbanisme locales, vous ne pourrez peut-être pas construire, mais vous pouvez être autorisé à faire un cabanon ou un petit chalet. Si c'est le cas, c'est déjà ça de pris.
http://www.autarcies.com/La-terre/La-terre.html
Et sur ce lien :
Une solution intermédiaire : essayez de trouver dans votre voisinage des propriétaires (type personnes agées ou autres...) qui auraient un terrain en friche et à qui cela ferait plaisir que quelqu'un leur cultive des légumes dessus. Cela vous permettrait d'apprendre et par la même occasion de faire quelques petites économies... Un potager bien entretenu et bien suivi correspond à une économie équivalent à un SMIC... un treizième mois en quelques sortes...
Autre solution alternative : le regroupement en communautés écologiques. (Voir le réseau français des éco-villages)
source et suite : http://r-sistons.over-blog.com/article-25772460.html