Brune, pâte d’amende,
Ange céleste,
Tu me sort de mes purgatoires
L’ombre de ton corps
Palpite sous mes paupières
Sur ta peau mate et pure
mon coeur joue du tambour
Sur un air de magie sahara
Flûte mélancolie
Qui pleure des fleurs
Dans tes yeux d’ébène
Et ton coeur abricot
couleur de luth
Gai
Ton front sur mon épaule
Oranger mimosa
Tes mots de silence trébuchent
Dans les filets de mon âme
Et les rais de tes charmes
emprisonnent mes mots
Tes cheveux comme des ailes
Sortilèges
Envolent mon pas incertain
Tes lèvres sont un baiser
Qui m’enivrent
Comme mille Euphrate
Et tes charmes me charment
Soie foulard
Vent désert
Peau d’orient
Ô Calabre
Ma soeur