
Un sourire de bon aloi...
Le prix Nobel d’économie 2001 fait la une des médias à l’occasion de la publication de son livre : « Le Triomphe de la cupidité », Editions Les liens qui libèrent.
La réputation de ce « nobélisé » n’était-elle par surfaite ?
Il doit sans doute cette distinction parce qu’il a été économiste en chef de la Banque mondiale qu’il ne cesse de clouer au pilori depuis son départ !
Cet éminent théoricien… fait siennes les conséquences des inégalités, la persistance du chômage et la fréquence des crises financières.
Jusqu’à avoir été nommé par Jean-Paul II à l’Académie pontificale des sciences sociales !
A noter qu’il a été conseiller du président Clinton et que Nicholas Sarkozy lui a confié une mission de réflexion en 2008 sur le changement des instruments de mesure de la croissance française qui se traduit dans les faits par la décroissance !
Depuis plus de 10 ans, Stiglitz publie livres et réflexions sur l’économie mondiale sans avoir réussi à infléchir le comportement des dirigeants de la planète.
Il offre quelques pistes timides aux altermondialistes et ne va pas jusqu’à dénoncer la mondialisation.
Il me semble que cet homme-là, ce consultant, porte deux casquettes.
N’est-ce pas lui qui a établi un rapport à la demande de Fannie Mae et Freddie Mac * en estimant qu’il n’y avait qu’un risque de défaillance de 1 sur 500.000 à 3 millions de cautionner les crédits immobiliers aux ménages insolvables ! Quand on sait que se sont précisément les subprimes qui sont à l’origine de l’éclatement de la bulle.
Un conseil qui a coûté des centaines de milliards au gouvernement américain !
Lors de sa venue à Paris… sans doute rendra-t-il visite à son ami Sarkozy…
Joseph Stiglitz était l’invité de France Inter ce matin à 8h20
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/septdix/
* La déconfiture de ce groupe publiée dans les Echos en 2008:
http://archives.lesechos.fr/archives/2008/lesechos.fr/09/06/300290190.htm