voici les explications sur cette pratique française horrible! je pense qu'on n'a rien à envier à la Chine au niveau cruautés infligées aux animaux!
"Classé en tant que gibier en France, le blaireau n’a aucun répit.
En période de chasse, à partir de la mi-septembre, le blaireau peut être tiré jusqu’à la fin du mois de février, et déterré jusqu’au 15 janvier. Mais le déterrage, ou vénerie sous terre, peut être prolongé sur simple volonté du préfet et être pratiqué dès le 15 mai.
Bien que l’enfumage des terriers et le piégeage du blaireau soient normalement interdits, ces pratiques peuvent être autorisées si l’animal est jugé responsable de dégâts agricoles, ou dans le soi-disant intérêt de la santé et de la sécurité publiques, et cela toute l’année !
Le Code de l’Environnement autorise également les propriétaires ou fermiers à repousser ou abattre les bêtes fauves, dites « bêtes carnassières » dans le cas du blaireau.
La France, en ne prêtant attention qu’aux lobbies cynégétiques et agricoles, demeure le pays européen le plus hostile à la présence de blaireaux sur son territoire.
En Italie, aux Pays-Bas, en Belgique, au Luxembourg, au Danemark, en Grèce, en Espagne et au Portugal, l’espèce est intégralement protégée, tout comme en Hongrie et en Grande-Bretagne.
Encore appelé « vènerie sous terre », le déterrage consiste à lâcher des chiens pour acculer un blaireau au fond de son terrier puis l’en extirper brutalement et l’abattre. Une fois le terrier découvert, place au déblaiement pour rendre sa gueule accessible : il faut débroussailler, couper, arracher tout ce qui entrave le passage des chasseurs.
Les déterreurs envoient alors un de leurs chiens s’engouffrer dans le terrier. Les chasseurs, oreilles collées au sol, guettent sa progression signalée par ses aboiements puis décèlent au ton de ces derniers que le blaireau est tenu en respect dans un accul.
Au signal, pelles et pioches en main, les veneurs sous terre commencent l’excavation. Creusant sans relâche et avec opiniâtreté, ils transforment un habitat calme et discret en un vaste chantier de destruction.
Pendant ce temps, le blaireau endure de longues heures de stress (jusqu’à une journée entière), blotti au fond de son terrier, mordu par les chiens.
Les chasseurs extirpent alors le blaireau à l’aide d’énormes pinces métalliques qui lui infligent de douloureuses blessures, plus pénétrantes à chaque mouvement. Traîné au sol, le blaireau est alors exécuté ou, selon les termes exacts, « servi » avec un fusil, un pistolet, une dague ou une aiguille enfoncée derrière la tête, ou parfois assommé à coups de pelle ou de manche de pioche.
Il arrive que le mustélidé soit donné vivant aux chiens qui « finissent le travail » en l’éviscérant.
En France, on dénombre environ 40 000 pratiquants qui utilisent 60 à 70 000 chiens de terrier, petits, rapides, habiles et vifs.
Certains préfets décident de prolonger cette pratique au delà de la période légale de chasse. Ces autorisations interviennent sans aucune justification, au moment où les blaireautins sont encore dépendants de leurs mères et du groupe social."
SIGNEZ LA PETITION CONTRE CETTE HORRIBLE PRATIQUE!
http://www.aspas-nature.org/campagnes/petitions/protection-du-blaireau/