Lundi 14 septembre à 19h30, à l’Espace Jean Dame, 17, rue Léopold Bellan 75002 Paris, Vegan Folie's organise une conférence- débat dont l'objectif est de faire le lien entre la libération des humain-e-s et des animaux.
La parole sera donnée à des militant-e-s pour l'égalité qui ont par la suite pris conscience de la question animale et sont devenu-e-s antispécistes. Les militant-e-s expliqueront leur parcours personnel, leur réflexion et pourquoi le lien entre leur combat au quotidien et celui de l'antispecisme sont profondément liés.
Entrée libre et gratuite.
Programme :
Introduction de la conférence par Vegan Folie's.
Introduction à caractère historique de Philippe Reigné, juriste, professeur chercheur au Cnam sur le genre et le sexe.
Géraldine Franck, militante féministe, interviendra sur "Boire du lait : sexy ou sexiste ?".
Jonathan Hude-Duffosse, militant LGBT et salarié à l'association Le Refuge, nous parlera de "Manger de la viande, un acte homophobe ?".
Discussion avec le public.
Conférence soutenue par Mairie du 2e, L214 Ethique et Animaux et Association Le Refuge.
Dès 18h, un stand de sandwichs et de gourmandises Bio et Vegan sera proposé devant l'espace Jean Dame.
Pour plus d’informations : https://www.facebook.com/events/1001520033212519/

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Avant-goût et réflexions tirées de la page de l’événement :
"L’antispécisme s’inscrit dans un mouvement global d’anti-oppression: contre le sexisme, le racisme, l’hétérosexisme, la transphobie, le capacitisme, l’âgisme, le colonialisme et le classisme, pour ne nommer que ceux-là." Frédéric Côté-Boudreau, philosophe http://coteboudreau.com/2015/07/28/batir-la-solidarite/
"Je suis gay. Et je suis aussi vegan. Pour la plupart des gens, les deux choses n’ont aucun rapport. Pour moi, le lien est évident." Ari Solomon, Directeur de la communication pour Mercy For Animals. Article complet traduit en français sur L214 : http://blog.l214.com/2013/07/23/etre-vegan-est-si-gay
Réflexions d'Hypathie sur le "Féminisme et la question animale": http://hypathie.blogspot.fr/…/feminisme-et-question-animale…
"Il est magnifique de constater que dans cette situation terrible, dans cette situation de guerre, Rosa Luxemburg conserve toute son empathie avec les animaux sans, naturellement, que cela ôte quoique ce soit à son indignation face aux sort des humains." Aurélien Barrau, astrophysicien et professeur. http://www.revue-ballast.fr/aurelien-barrau/
Citation d'un article publié dans le dernier numéro de Nouvelles Questions Féministes "Spécisme, sexisme et racisme. Idéologie naturaliste et mécanismes discriminatoires" : " (...) la fin de la hiérarchie et de l’oppression ne peut aboutir sans l’élargissement de notre cercle de considération morale aux autres animaux, et donc sans la perte des privilèges que nous tirons aujourd’hui de leur exploitation." Jonathan Fernandez, licencié en sciences politiques et sociales à l’Université de Lausanne.
"Refuser son identité d’espèce en se définissant comme un être vivant et sensible est un moyen de lutter contre le spécisme et de favoriser l’avènement d’une société démocratique multi-espèces, telle que celle proposée par Sue Donaldson et Will Kymlicka dans Zoopolis." Philippe Reigné, juriste, professeur chercheur au Cnam. Lire la tribune en intégralité dans Libération : http://www.liberation.fr/…/nous-sommes-tous-des-animaux-sen…
"La lutte pour les droits des animaux doit se comprendre comme une lutte plus générale contre la logique de domination et la raison du plus fort." Frédéric Côté-Boudreau. Article très intéressant du philosophe Frédéric Côté-Boudreau, "Bâtir la solidarité avec les autres mouvements sociaux" : http://coteboudreau.com/2015/07/28/batir-la-solidarite/
"Force est de constater que nous discriminons sur la base de l’appartenance d’espèce: parce que les animaux ne font pas partie de l’espèce humaine, nous tendons à négliger leurs intérêts. Cette forme de discrimination porte le nom de «spécisme»." François Jaquet, philosophe et doctorant à l’Université de Genève. A lire sur : http://www.letemps.ch/…/Discriminer_les_animaux_est_injuste…
Le dernier chapitre de "Voir son steak comme un animal mort" nous a inspiré cette idée de conférence. Nous essaierons de comprendre et de répondre à cette question de Martin Gibert : « Ceux qui luttent pour l'égalité et contre les oppressions pourront-ils encore longtemps ignorer le spécisme ? ».