Bonjour Jaquis,
J'ai été très agréablement surpris par votre invitation pour être rédacteur d'un article d'édition sur votre blog que j'ai ressenti comme un signe d'amitié auquel j'ai été très sensible.
Le correcteur d'orthographe semblant fonctionner et disposant d'un équipement informatique digne de ce nom, je vais essayer de pousser mon "articlette".
J'ai choisi de commencer, comme il se doit, par une expérience remontant à l'enfance, à savoir la plainte d'un chat à la porte de notre maison un soir de plein hiver d'un chat qui semblait avoir été martyrisé par des enfants puisque couvert de traces de peinture au minium.
Mon père a fini par lui ouvrir la porte, ouvrant la porte à une expérience inédite à la maison, celle de l'accueil d'un animal.
Mon père avait un otite et a jugé que sa chaleur ferait du bien à son oreille, et que cet argument était définitif.
Le hasard voulait que nous habitions une ancienne ferme disposant d'un grand jardin et que les 2 maisons avaient aussi un grand jardin et que mon père travaillait dans son atelier au rez-de-chaussée de notre habitation, il lui fut aisé de lui constituer un "chez lui" avec toilette féline communiquant directement au le jardin au moyen d'une gâtière.
La liberté totale de ce félin, comme la conservation de son sexe nous semblait à tous une évidence.
C'est donc avec joie que nous avons écouter la manière dont il courtisait ses dames et la virilité qu'il savait nous montrer en nous ramenant soigneusement et avec fierté les souris qui complétait les dons de mou que le boucher nous faisait comme une chose allant de soi.
Il me semble, pour revenir au titre de ce billet, que la notion de contrat social était claire puisque ce félin a aidé à la guérison de mon père en échange de sa liberté...
Cette manière "d'obligation" qu'on souvent les "propriétaires" de félins d'annuler les "inconvénients" de leur sexualité en les "opérant" m'a toujours semblé étrange et j'ai trouvé qu'il convenait de relevé cette étrangeté dans ce billet.
Quoique libre, il nous a semblé, cependant, comme une évidence, qu'il devait faire du camping avec nous dans les mêmes conditions de liberté, ce qui nous valu une grosse angoisse lorsque l'heure de lever le camp était venu puisque notre félin n'avait pas pu intégrer cette limite dans la liberté que constituait un changement de camp pour le Jura...
Il finit par arriver dans un grand état d'épuisement avec une grosse morsure sur la cuisse, sans doute résultat d'une visite un peu moins cordiale qu'il ne se l'était imaginé et par une fiévreuse réflexion, de notre part, sur les limites de la liberté, au moins digne de Jean-Jacques Rousseau...
Le temps passant, j'ai appris que nos amies les poules n'étaient que rarement aussi que dans ces grands enclos protégés par des grillages d'où nous allions récolté avec nos amis propriétaires des lieux des œufs que nous gobions où dont nous faisions d'inoubliables omelettes...
J'ai découvert que des poules mangeaient autre chose que des grains de maïs produits sur la propriété et qu'elle mangeaient même...du poisson...et qu'en faisant bouillir ces œufs ils sentaient...le poisson...
De quel droit faisait t-on manger du poisson aux poules et de quel droit nous faisons t-on manger des œufs au goût de poisson et de quel droit avait t-on pêché ces poissons si ce n'était pas pour les manger ???