L'année 2013 aura été l'année des lanceurs d'alerte...dans un domaine auquel personne ne s'attendait : l'industrie alimentaire. Les nombreux scandales alimentaires de cette année 2013 n'ont pu être rendus publics sans l'action des associations de protection animale qui ont choisi de dénoncer toutes les formes de maltraitance animale envers les animaux d'élevage. Il faut à ce sujet citer l'une d'entre elles qui fait honneur à la cause animale, l'association L 214 qui a dénoncé plusieurs entreprises françaises dans lesquels il a été prouvé par un travail d'enquête des plus sérieux que celles-ci avaient en effet dépassé les limites en matière de respect du bien-être animal. Ces entreprises d'élevage industriel de poules pondeuses, horreur absolue de l'industrie alimentaire, ont donc été mises devant le fait accompli qui est celui d'une grande violence envers les animaux.
Or l'association L 214, qui avait l'intention de diffuser ces images prouvant la maltraitance et l'existence d'une terrible souffrance de ces animaux d'élevage, a été condamnée par la justice française ou plus précisément celle-ci a interdit à L 214 de diffuser ces images ! La justice a ainsi cautionné des pratiques industrielles très violentes qui font des animaux des choses et non des êtres sensibles. Autrement dit, la justice a préféré défendre des intérêts financiers plutôt que le droit du public et des consommateurs à savoir ce qui se passe réellement dans ces systèmes concentrationnaires d'élevage !
Les preuves de la maltraitance existent, les images tournées dans ces lieux d'élevage le prouvent sans l'ombre d'un doute et le consommateur-citoyen n' a pas le droit d'y accéder pour se faire une opinion libre, autonome et informée. Les lanceurs d'alerte dans le domaine de l'industrie alimentaire ne sont pas pas écoutés aujourd'hui en France car leur combat, la cause animale, n'est pas encore pris au sérieus, ni par les médias ni par l'Etat.
Espérons que l'année 2014 soit celle des lanceurs d'alerte de la cause animale, même si pour qu'un tel combat se développe, il faudrait que l'opinion publique soit informée de ce qui se passe dans les centres d'élevage...Or de cela, la justice française ne veut pas ! La justice dans ce cas défend la loi du plus fort ! A quand un mouvement populaire et citoyen qui s'intéresserait réellement à la souffrance animale produite par l'industrie alimentaire ?