"Intitulé « L'économie des écosystèmes et de la biodiversité des entreprises », le nouveau rapport du PNUE, publié à l'occasion du Premier Symposium mondial sur « l'entreprise la biodiversité » à Londres, montre que les chefs d'entreprises des pays en développement riches en biodiversité s'inquiètent de la disparition progressive du « capital naturel » de leur pays. En Amérique latine, plus de 50% des PDG considèrent que l'appauvrissement de la biodiversité est une menace pour le développement et la croissance de leurs sociétés. Ils sont 45% à partager ce sentiment en Afrique, mais seulement 20% en Europe de l'Ouest."
Lire l'article "Le vert devient à la mode : la biodiversité à l'ordre du jour des entreprises " sur le site de "un.org" (Centre d'actualité de l'ONU), publié le 13 juillet 2010, en cliquant ici.
"(Ce) rapport financé par la Commission européenne plaide vivement en faveur d'une prise en compte de la biodiversité dans les plans d'entreprise et les activités premières du secteur privé à travers le monde. Il met en lumière la forte croissance récemment enregistrée dans le secteur des produits et des services porteurs d'un label écologique et l'intérêt croissant des consommateurs à l'égard de la production durable, et montre que la biodiversité peut offrir aux entreprises des perspectives considérables sur un marché dont la valeur pourrait atteindre, en 2050, 2 à 6 millions de millions USD.
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Le chef du projet TEEB, M. Pavan Sukhdev, a déclaré pour sa part que: «Grâce aux travaux menés notamment dans le cadre de l'étude TEEB, l'importance économique de la biodiversité et des écosystèmes est de plus en plus reconnue. Il est évident que certaines sociétés, dans certains secteurs et sur certains continents, sont sensibles à ce message et œuvrent pour que les entreprises du XXIe siècle reposent sur les principes du développement durable.»
Extrait de cet article : "Biodiversité: des pratiques d'entreprise plus respectueuses de la planète", publié par "techno-science.net" le 15 juillet 2007, accessible en cliquant ici.
Le rapport lui-même (The Economics of Ecosystems and Biodiversity), en anglais, sur le site "teebweb.org", en cliquant ici.