...j'ai presque envie de renommer cette édition... "durablement votre".... quel optimisme, quel aveuglement...par "les carotte sont cuites", plutôt...
Les nouvelles d'où qu'elles viennent sont calamiteuses, et hormis quelques "micros initiatives" qui permettent très localement de mettre un peu de baume au coeur du vivant, nos "dirigeants" sont pris de folie et n'ont plus aucune raison...chacun se retranche derrière son propre intérêt à très court terme, les mêmes continuent à piller la nature...
Interview du chercheur américain Dennis Meadows. A la veille de la conférence «Rio + 20», il dénonce les visions à court terme et dresse un bilan alarmiste.
«Le scénario de l’effondrement l’emporte»
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- Vous semblez penser que l’humanité n’a plus de chance de s’en sortir ?
- Avons-nous un moyen de maintenir le mode de vie des pays riches ? Non. Dans à peine trente ans, la plupart de nos actes quotidiens feront partie de la mémoire collective, on se dira : «Je me souviens, avant, il suffisait de sauter dans une voiture pour se rendre où on voulait», ou «je me souviens, avant, on prenait l’avion comme ça». Pour les plus riches, cela durera un peu plus longtemps, mais pour l’ensemble des populations, c’est terminé. On me parle souvent de l’image d’une voiture folle qui foncerait dans un mur. Du coup, les gens se demandent si nous allons appuyer sur la pédale de frein à temps. Pour moi, nous sommes à bord d’une voiture qui s’est déjà jetée de la falaise et je pense que, dans une telle situation, les freins sont inutiles. Le déclin est inévitable.
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