Loin de moi, ici, l'idée d'être désagréable avec nos amis helvètes, et, en particulier, avec notre cher Fred Oberson ou notre non moins cher Samuel Dixneuf, mais toutes les conditions sont réunies pour que la Confédération souffre devant l'équipe de Tchécoslovaquie, demain, en match d'ouverture de l'Euro 2008. Et tout nous pousse à penser qu'il faudra des kilos de fromage à fondue et des "décis" de fendant en nombre pour apaiser la déception à venir de nos chers voisins.
Car, la Tchécoslovaquie, en matière de football, ce n'est ni le Luxembourg, ni le Honduras, ni l'Île de Malte. Jugez vous-même du palmarès impressionnant :
- 3ème en 1960, 1980 et 2004
- 2ème et donc finaliste malheureux en 1996, battue en prolongations par le but en or, désormais supprimé de l'allemand Oliver Bierhoff
- Vainqueur en 1976, en Yougoslavie, contre l'Allemagne emmenée notamment par Franz Beckenbauer
Et puis , dans cette sélection 2008, il y a du beau monde :
- le gardien Petr Cech, passé par Rennes et maintenant à Chelsea
- les défenseurs David Rozenhal autrefois au PSG, désormais à la Lazio de Rome ; Marek Jankulovski, du Milan AC ; Radoslav Kovac, la rugueuse tour de contrôle du Spartak de Moscou
- les milieux Rudolf Skacel, du Hertah Berlin après être passé par l'OM et Jaroslave Plasil, ex-poumon de l'AS Monaco exilé à Osasuna
- et enfin les attaquants Milan Baros, qui a quitté Lyon pour Portsmouth et Jan Koller, de Dortmund après un bref passage à Monaco qui, bien qu'il ait la souplesse d'un chariot élévateur, a le redoutable jeu de tête que lui confèrent ses 2,02 m.
Pour néanmoins soutenir moralement nos chers voisins, il leur reste l'espoir de faire aussi bien que la Grèce en 2004.