A l'exception d'un Allemagne-Autriche (1-1) dans une Coupe du Monde d'un lointain passé, je n'ai jamais rien vu d'aussi nul que ce Croatie-Autriche d'aujourd'hui.
Trucages, simulations, accrochages dignes d'un match de lutte gréco-romaine, sous les yeux d'un arbitre consternant d'aveuglement... Avec des adversaires aussi nuls que ceux-là, l'Allemagne se trouve placée sur un boulevard pour accéder à la phase finale et ses joueurs y arriveront frais comme des roses, grâce à un tirage au sort dirigé (?!) qui leur a donné trois adversaires inexistants.
Dans le même temps, on oppose la Russie, l'Espagne et la Suède dans le même groupe. Et ne parlons pas des Italiens, des Hollandais et des Français. Parmi ceux-là, les qualifiés auront laissé des forces, auront peut-être même perdu l'un ou l'autre titulaire. Les Allemands et les Portugais pourront les attendre tranquilles. Tant qu'à faire un tirage au sort, autant le faire intégral, pays organisateurs compris. Parce que donner deux places privilégiées aux Suisses et aux Autrichiens, c'était forcément fausser tout le reste du tirage.
Et Platini se répand partout en donnant des leçons de morale.