Billet de blog 13 mai 2009

Jacques Pouzet
Ingénieur conseil-Retraité
Abonné·e de Mediapart

Entre Assemblée Nationale et Sénat les associations d'Usagers prennent la parole

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Dans une "Lettre ouverte des citoyens-usagers de la santé aux parlementaires, censés les représenter",datée du 12 mai 2009, le C I S S Collectif Interassociatif Sur la Santé ( voir lien ) interpelle les élus de la nation :


« L’accès aux soins pour tous, ça vous intéresse ? » 1/5



L’examen par le Parlement du projet de loi relatif à l’hôpital, aux patients, à la santé et aux territoires (HPST) vient de connaître un épisode inédit qui amène à constater, avec regret, mais c’est comme cela, que nos institutions démocratiques refusent de répondre aux attentes réelles des Français.


Quelle était l’ambition de ce projet de loi ? Assez simplement, il se proposait d’organiser un peu plus un système de santé qui ne l’était que très peu et dont les défauts dans l’organisation ont un effet délétère sur la cohésion sociale. L’enjeu était donc de définir une organisation qui permette enfin de décloisonner la ville et l’hôpital, le sanitaire et le médico-social, le préventif et le curatif... mais pas de répondre aux légitimes inquiétudes que peut susciter l’application de la tarification à l’activité (T2A) ou de se focaliser sur la seule question de la gouvernance à l’hôpital.

En effet, avec le temps la médecine qui soigne est devenue la médecine qui refuse les soins. Cela n’est plus acceptable, car l’on prélève auprès des citoyens, au travers des impôts, l’équivalent de pas moins de 206 milliards d’euros… pour ne plus être soignés.

C’est maintenant le moment de regarder de près le sort que la majorité des représentants de la Nation a réservé à ces pare-feux, tentant d’organiser un système de santé au service de nos concitoyens plutôt que de le laisser continuer son oeuvre destructrice pour les personnes malades comme pour la santé publique.

Nous prendrons quatre exemples qui nous tiennent à coeur pour que chacun comprenne bien, au travers de cette lettre ouverte, la conception de l’intérêt général de la majorité de nos représentants au Parlement, et plus particulièrement celle des Sénateurs dont la Commission des Affaires sociales a procédé à un véritable démantèlement de quelques dispositions innovantes proposées par les députés.

à suivre 2/5 les refus de soins

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