En février 2007 :
Un rapport d’information de l’Assemblée Nationale N° 3672 présenté par M. Georges Colombier, député, sur la prise en charge des urgences médicales en conclusion d’une mission de 11 députés , une bonne trentaine d’organismes auditionnés , 8 déplacements dans des établissements hospitaliers : près de 600 pages !Un rapport de La Cour des Comptes « Les urgences médicales :constats et évolution récente » indique : « On emploie le mot « urgence » pour désigner des situations très diverses,et les cas exigeant la mobilisation immédiate et rapide de moyens pour sauver un malade dont le pronostic vital est en jeu (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, détresse respiratoire…) sont rares. Les urgences, au sens des manuels médicaux, représentent moins de 3 % des motifs d’intervention des services d’urgence »….Il observe que de nouveaux progrès sont possibles pour la prise en charge des urgences vitales : « l’étude conduite sous l’égide de la société française de cardiologie (SFC) en octobre 2005 montre les progrès accomplis dans la prise en charge de l’infarctus du myocarde en urgence (la mortalité globale a diminué entre 1995 et 2005 de 8,3 % à 4,3 %).Les professionnels des urgences, et notamment le Pr. Marc Giroud, président de SAMU de France, estiment que des marges de progrès existent notamment sur l’organisation de filières directes permettant le transfert immédiat des patients présentant des pathologies spécifiques vers les plateaux techniques spécialisés les plus compétents. Ces rapports proposent des pistes d’amélioration qui se recoupent complètement .Alors…. Pourquoi les obstacles à la mise en œuvre de solutions qui semblent « techniquement » disposer d’un large consensus seraient-ils levés par une loi H P S T dont le destin parlementaire reste encore à conduire ?