Directeur de publication du Courrier d'Europe centrale et doctorant en géographie
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Témoigner du quotidien de l’autre côté du Rideau de fer
Rares étaient les Français qui ont eu l’occasion de vivre de l’autre côté du rideau de fer avant et au moment de sa chute. Il nous a semblé intéressant de leur donner la parole pour qu’ils témoignent de leur quotidien dans ces pays à la fois si proches et si éloignés.
A travers ces récits parfois sérieux, cocasses ou anecdotiques, le lecteur contemporain pourra se faire une idée des bouleversements qu’ont connus les pays «d’Europe de l’Est». Nous commencerons par rassembler les récits de Français ayant vécu en Hongrie avant et juste après la chute du communisme et espérons que ce travail de mémoire pourra s’étendre ensuite à tous les étrangers ayant connu une telle expérience dans tous les pays du bloc communiste. Les témoignages n’engagent que ceux qui les écrivent et ne lient en aucun cas la rédaction de Hulala.
L'espace est ouvert à des contributions extérieures. Si vous êtes français, belge, suisse, ou autre locuteur francophone ayant vécu des expériences en Hongrie, Pologne, Tchécoslovaquie, etc. durant la période communiste, n'hésitez pas à faire parvenir vos textes à la rédaction.
Avec la poussée inflationniste, les salariés sont sommés d’accepter un recul de leurs revenus réels pour éviter l’emballement des prix. Mais lorsque les prix étaient bas, les salariés devaient accepter la modération salariale au nom de l’emploi. Un jeu de dupes que seules les luttes pourront renverser.
Appel à la grève dans le secteur des industries électriques et gazières, le 2 juin prochain, pour réclamer des revalorisations de salaires indexées à l’inflation. Chez RTE, gestionnaire du réseau électrique français, un mouvement social dure depuis déjà depuis treize semaines.
Premier conseil des ministres du deuxième quinquennat Macron ce matin, marqué par l’affaire Damien Abad. Émission consacrée donc à notre nouveau gouvernement et à la campagne législative de ceux qui n’en font plus partie, comme Jean-Michel Blanquer, parachuté dans le Loiret.
Emmanuel Macron avait promis, pendant l’entre-deux-tours, un grand tournant écologique. Si une première ministre a été nommée pour mettre en œuvre une « planification écologique et énergétique », le nouvel organigramme fait apparaître de gros trous et quelques pedigrees étonnants.
par
Mickaël Correia,
Jade Lindgaard
et Amélie Poinssot
La crise de recrutement enseignant atteint cette année un niveau largement plus inquiétant que les années précédentes dont les conséquences seront gravissimes pour le service public d’éducation. Elle témoigne, au-delà de ses dénis, de l’échec de la politique de Jean-Michel Blanquer.
« Le ministre qui fait hurler l'extrême droite », « l'anti-Blanquer », « caution de gauche »... voilà ce qu'on a pu lire ou entendre en cette journée de nomination de Pap Ndiaye au ministère de la rue de Grenelle. Beaucoup de gens de gauche qui apprécient les travaux de M. Ndiaye se demandent ce qu'il vient faire là. Tentons d'y voir plus clair en déconstruisant le discours qu'on tente de nous imposer.
La pression scolaire, c’est celle d’une organisation conçue pour ne concerner qu’une minorité de la jeunesse Lycéennes et lycéens plus nombreux en burn-out : une invitation pressante à repenser le curriculum.
Nous assistons aujourd’hui, dans un silence assourdissant, à une grave crise à l’Ecole. Le nombre des candidats aux concours de l’enseignement s’est effondré : ce qui annonce à court terme une pénurie de professeurs. Cette crise des « vocations », doit nous alerter sur une crise du métier et plus largement sur une crise de l’Ecole.