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Inside Banking

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Billet de blog 27 janvier 2009

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Lançons le grand débat, assez d'hypocrise, le JUBILE est-il la solution à la crise ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Pour faire face à la crise financière qui plombe notre quotidien et notre avenir, il existe deux techniques :

- La gestion à la « japonaise » : on crée des super « bad banks » comme le CDR pour le Crédit Lyonnais, on baisse les taux d’intérêts (0 %) et on attend que le temps passe et nettoie les bilans. Résultat depuis 1990 et l’explosion de l’économie des bulles, l’archipel nippon est à la traine, il n’est plus conquérant, il est un homme malade qui n’arrive pas à remonter la pente. La situation sociale s'est d'autant plus déterrioré qu'il faut faire face au vieillisement de la population.

- La gestion à la « vicking » (Suéde / Norvège) : nationalisation sans indemnité des banques, départ sans indemnité de tous les cadres impliqués dans la déroute et restructuration du secteur financier en investissant dans l’avenir (la téléphonie mobile au cas particulier). Au bout de 10 ans, revente des banques avec plus value pour l’Etat (et donc le contribuable).

Clairement le plan Sarkozy (et le Paulsson aussi), c’est une méthode japonaise à grande échelle : surtout ne pas froisser les banques et attendre et voir.

C’est n’importe quoi et très dangereux. Plutot que d'étaler (je n'ai pas dit de détaler) des dettes liées à des actifs inexistants ou sans valeur, façon de faire payer nos arrières petits enfants pour le maintien du statu quo des plus riches (car les salariés eux subiront les délocalisations), je propose une solution radicale.

Je la soumets au débat car j'ai bien conscience qu'elle doit être affinée et précisée.

Je propose le JUBILE (voir texte explicatif en bas de l'article)

Comme cela on allège le fardeau du tiers monde et des français qui paye leur maison ! Effet garantie sur le pouvoir d’achat et la relance de l’économie…

On décide non pas de subventionner l’industrie automobile pour construire des auto mais pour changer de paradime (que faut il pour créer une véritable voiture électrique ? un réseau d’approvisionnement fiable et pas cher en batterie ? quelle sera l’économie de l’après pétrole ? comment réindustrialiser l’europe ?)

Au lieu de payer les dettes du passé, on investit dans les technologies d’avenir.

On finance des emplois locaux : obligation d’isolation de tous les batiments pour faire des économies d’énergie.

Bien sûr, il ne faudrait pas effacer l'intégralité de la dette (car sinon ce n'est pas le Mali qui en profitera mais les USA).

Au plan intérieur, on pourrait considérait que tout endettement inférieur à 200 k€ doit être effacé.

Au plan international, des garanties doit être prises, notamment pour exercer des recours contre les chefs d'Etat qui ont appauvri leur pays en s'appropriant la richesse. Mais on pourrait imaginer une échelle d'effacement qui irait de 100 % à 0 % en fonction du montant de l'endettement. De cette façon, les pays les plus endettés (les pays riches) restent encore redevables.

Mais le système va s'écrouler me direz vous ! Mais n'est ce pas déjà le cas ?

Et si c'est nécessaire, on passerait par une nationalisation des banques avec un projet de reconstruction à l'échelle planétaire.

Au moins les choses seront claires et ce sont les politiques qui reprendront en mains les rênes de l'avenir, et non plus les financiers.

On reviendra sur cette confusion des fins et des moyens. La finance n'est qu'un moyen et n'aurait jamais dû constituer une fin en soi.

CLE.

Pour aller plus loin

"Le Jubilé impose à la finance des cycles de cinquante ans au terme desquels aucune dette ni aucune créance ne devraient subsister sous peine de confiscation.

Cette vision cyclique suppose en fait le démantèlement de l’activité d’intermédiation financière pendant une année.

En extrapolant l’idée jubilaire, on peut imaginer que l’année de repos serve à reprendre la véritable mesure des choses, à mettre les évaluations antérieures en question et à les adapter aux « fondamentaux » comme on les appellerait aujourd’hui.

Le Jubilé serait donc un mécanisme puissant pour limiter l’exubérance financière et l’apparition de « bulles spéculatives » dont le dégonflement trop subit peut initier une crise financière systémique de grande ampleur.

En d’autres termes, à l’instar de la crise, le Jubilé serait l’occasion de procéder à la simplification du système financier, sauf que dans le cas du Jubilé, cette remise à jour se ferait de manière anticipée et donc plus ordonnée, sans dégâts et sans pertes."

Jean-Michel BONVIN

Observatoire de la finance

La source du Jubilé se trouve dans le Lévitique 25, "Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants : ce sera pour vous le jubilé ; chacun de vous retournera dans sa propriété, et chacun de vous retournera dans sa famille".

  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  

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