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A l'approche du premier anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, Greenpeace organise une conférence à Genève où deux témoins racontent leurs expériences. La Tribune de Genève est allée à leur rencontre.
«Le 12 mars, jour de la catastrophe, je distribuais de la soupe à des villageois qui avaient tout perdu lors du tsunami de la veille. J'étais à douze kilomètres de la centrale et une terrible détonation a brusquement retenti.» Satoshi Nemoto se souvient de chaque minute de cette journée noire où tout a basculé. Agriculteur, il réside à soixante kilomètres de la centrale et était venu prêter ce jour-là main forte aux victimes du raz-de-marée. «Je n'ai bien sûr pas réalisé l'ampleur de l'accident à ce moment-là. J'ai ensuite vu à la télévision des images hallucinantes du réacteur dévasté. On entendait des mots effrayants comme radiation, contamination... Mais je n'étais pas trop inquiet, convaincu que des mesures de sécurité allaient être prises immédiatement.»
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