Médiapart nous informe, ce jour (31 décembre 2013) :
Voilà comment on nettoie un site nucléaire, très fortement contaminé, celui de la centrale de Fukushima.
Voilà comment on traite des travailleurs trop pauvres pour ne pas accepter de ruiner leur santé.
Voilà où conduit l'appât du gain de quelques-uns et le mépris pour ceux qui travaillent pour eux.
Des sans-abri pour nettoyer le site de Fukushima
31 DÉCEMBRE 2013 | PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART
Avec la complicité de la mafia japonaise, des entreprises sous-traitantes en charge du nettoyage de la centrale de Fukushima emploient des sans-abri qu'elles rémunèrent bien en dessous du minimum légal.
Des entreprises japonaises emploient des sans-abri, qu'elles payent en dessous du minimum légal, pour nettoyer le site de la centrale de Fukushima, rapporte l'organisation Think Progress.
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Financées par une dotation publique d'un montant global de 35 millions de dollars, les entreprises sous-traitantes, avec la complicité de la mafia japonaise, recourent à des sans-abri qu'elles exploitent pour intervenir sur la zone de la catastrophe nucléaire, au péril de leurs vies.
L'organisation Think Progress cite notamment le cas d'un sans-abri de 55 ans qui a déclaré avoir gagné« l'équivalent de 10 $ pour un mois complet de travail », une fois les frais d'hébergement et de nourriture décomptés sur son salaire.
Lire sur le site de Think Progress