Franchement cela devient tout et n’importe quoi.
Santé Suisse perd complètement les pédales.
J’ai pris connaissance de la lettre des assureurs adressée aux sociétés cantonales de médecine. Plus de négociations, la porte est fermée à double tour.
Puis nous pouvons lire que monsieur Maillard prévoit une augmentation de 30 % pour les caisses bon-marchées.
Monsieur Couchepin propose sa taxe de 30 francs.
La cacophonie absolue…
De qui se moque-t-on ?
Y a-t-il un pilote dans l’avion.
Les assurés en ont assez de constater l’incurie politique sur ce dossier.
Après les banques, les assurances maladies.
Et toujours la même andouille qui doit payer pour renflouer les caisses.
Le système LAMAL ne fonctionne plus.
Il est urgent d’en changer.
L’assuré ne peut plus supporter de payer plus de 75% du coût total de la santé.
La Confédération se doit de remettre de l’argent dans le système pour contenir la hausse des primes. Depuis des années, Berne s’est désengagée financièrement et a laissé aux caisses maladies le contrôle politique et financier de la santé. Une immense erreur.
A la décharge des caisses maladies, il faut comprendre qu’elles ont du prendre en charge une forte augmentation des coûts liés à l’ambulatoire. Pourquoi ? Simplement parce que les progrès de la médecine font que nous hospitalisons de moins en moins et que la plupart des pathologies peuvent être traitée à domicile.
Il faut donc revoir le catalogue des prestations et décider ce qui est du ressort de l’Etat et ce qui est du ressort des assurances.
Il faut un plus grand contrôle des caisses maladies et une stricte séparation entre la base et le privé.
Il faut exiger un audit pour chiffrer les pertes en bourse des caisses et leurs réelles répercussions sur la hausse annoncée.
Je propose comme première décision de Berne, et cela pourrait entrer dans le catalogue des mesures urgentes pour lutter contre la crise, de rendre gratuite la prise en charge des enfants, dès 2010. Ce qui permettra de soulager immédiatement les familles.
La situation est explosive.
Mesdames et messieurs les politiciens vous vous devez de réagir.
Si rien ne change alors les médecins n’auront plus que le choix de quitter le système en se déconventionant.