
Monsieur Couchepin est très habile. Il vient de mettre le président de la Fédération des Médecins Suisses sur la touche.
Et malheureusement monsieur De Haller s’est fort mal défendu dans la presse et à la radio.
Depuis le début, la tactique de notre bon conseiller fédéral est de diviser pour régner.
Mais ce qu’il n’a pas compris c’est que le problème dépasse le tarif de laboratoires, dépasse le revenu des médecins, dépasse la formation du médecin de famille. Le débat a été lancé dans la population. On peut désavouer quelqu’un, le rendre moins crédible, cela ne va rien changé. Le citoyen suisse attend des réponses claires.
« Comment je vais faire pour payer mes primes d’assurances »
« Pourquoi payer toujours plus cher pour moins de qualité »
« Pourquoi une médecine à deux vitesses »
« Pourquoi ne parle-t-on pas du financement de la santé »
« Pourquoi c’est toujours les mêmes qui payent l’addition »
« Combien les caisses maladies ont perdu en bourse »
« Peut-on faire confiance aux statistiques des caisses maladies »
Les médecins ont lancé le débat. La population a réagi. Cela ne va pas s’arrêter.
Vous pensez, monsieur le Président, que la base va laisser tomber le combat. Que nenni.
Tant que nous n’aurons pas obtenu de réponses claires à nos questions, nous allons continuer.
Le plus difficile c’est d’oser protester le reste est facile. Nous n’avons strictement rien à perdre.