Billet de blog 25 avril 2017

rhodes

Abonné·e de Mediapart

À BAS LA Ve RÉPUBLIQUE ANTIDEMOCRATIQUE, À BAS LES CANDIDATS DU CAPITAL

Depuis plusieurs mois, nous avons dit que cette élection ne pouvait ouvrir aucune issue meilleure à la population travailleuse. Cette élection a été utilisée pour contenir, tant bien que mal, les grèves et les manifestations en suscitant de faux espoirs. Dans le même temps, la grève générale illimitée en Guyane a montré le chemin de combats victorieux, en arrachant à l’Etat les moyens de vivre.

rhodes

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 Depuis plusieurs mois, nous avons dit que cette élection ne pouvait ouvrir aucune issue meilleure à la population travailleuse. Cette élection a été utilisée pour contenir, tant bien que mal, les grèves et les manifestations en suscitant de faux espoirs. Dans le même temps, la grève générale illimitée en Guyane a montré le chemin de combats victorieux, en arrachant à l’Etat les moyens de vivre.

 Les résultats du premier tour indiquent également que loin de calmer la crise du pouvoir en France, ces élections vont lui donner un nouveau coup de fouet. En effet, Le Pen et Macron totalisent ensemble 34,5% des inscrits et 44,3% des exprimés, moins de la moitié du corps électoral à eux deux.

 Tous deux sont les candidats du capital.

Dix millions d’abstentions

 Tout d’abord, « le premier parti de France », ce sont les abstentionnistes dont l’immense majorité fait partie de la population ouvrière et pauvre : 10 millions !

 Macron, c’est l’exploitation

 Face à Le Pen, raciste bouffie de haine, Macron va adopter la posture du « gentil qui gagne à la fin » et du grand humaniste.

 Rappelons quelques un de ses dires :

  • « Les salariés français sont trop payés ».

  • « Les salariés doivent pouvoir travailler plus, sans être payés plus ».

  • « Les britanniques ont la chance d’avoir eu Margaret Thatcher ».

  • « Je dis aux jeunes : ne cherchez plus un patron cherchez des clients ».

  • « La France est en deuil d’un roi ».

  • « Je suis pour une société sans statuts ».

  • « Je ne suis pas là pour défendre les jobs existants».

  • « Le chômage de masse en France c’est parce que les travailleurs sont trop protégés ».

  • « Il qualifie ceux qui s’opposent à sa loi (308 articles réactionnaires dont le travail le dimanche, de nuit, ou la privatisation du don du sang) de « foyer infectieux » ou de « fainéants ». « Je pense qu’il y a une politique de fainéants et il y a la politique des artisans ».

  • «  Je ne vais pas interdire Uber et les VTC, ce serait les renvoyer vendre de la drogue à Stains ».

  • «  Je compte sur vous pour engager plus d’apprentis. C’est désormais gratuit quand ils sont mineurs ».

  • « Vu la situation économique, ne plus payer les heures supplémentaires c’est une nécessité ».

  • « 35h pour un jeune, ce n'est pas assez ».

Le Pen – Macron : les deux visages de la réaction

 Ainsi, l’un et l’autre, chacun sur sa propre partition, sont des candidats viscéralement antidémocratiques, produits d’une élection antidémocratique. Loin d’être un rempart au FN (qui profite de la déliquescence de la droite), Macron, tout comme Hollande avant lui, fraye le chemin à ce « parti » fascisant…En s’appuyant sur des nazillons repentis, tels Alain Madelin et sur les pires conseillers de l’oligarchie financière, tel Alain Minc. Nous ne participerons pas à la mascarade du « front républicain » (avec Fillon !) contre le « front national » pour tenter de sauver la « république » du 49-3 (défendue becs et ongles par le FN – et, pour cause !) qui fait « alterner » les rois sans couronne.

 Salariés, jeunes, chômeurs,

Nous comptons d’abord sur nos propres forces

PAS UNE VOIX POUR LE PEN,

 PAS UNE VOIX POUR MACRON

Déclaration La Commune, le 24 avril 2017.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.