« Je ne suis pas difficile, un lit me suffit ! » prévient Vladimir Vasilev, photographe de la France VUE D’ICI. Vlad se prépare à partir dans le Nord, photographier les bals, les bandes, les préparatifs et les grands moments de liesse du Carnaval de Dunkerque.
Agrandissement : Illustration 1
Vladimir Vasilev, vous avez pu voir sur Mediapart ses photos de la Zad du Testet, juste après la mort de Rémi Fraisse. Sur le site de la France VUE D’ICI (créé conjointement par Mediapart et le festival de Sète ImageSingulières), il donne régulièrement des nouvelles d’un endroit invraisemblable, le Zanzibar Club, et des gens qu’ils y croisent (voir photo ci-dessus). Il s’est aussi attardé à raconter le quotidien des derniers pêcheurs de l’étang d’Ayrolle
Valdimir Vasilev aime les gens. Il est de ces photographes qui saisissent l’instant, prennent le temps de se faire oublier pour que surgisse la vie.
Né en Bulgarie, il a commencé la photo à l’âge de 15 ans. Arrivé en France en 2001, il a apporté avec lui son âme slave qui donne ces images intenses, généreuses, épiques.
A Dunkerque, il ne sait pas encore ce qu’il va trouver. « Il y a des événements pendant tout le mois de février, en mars, et jusqu’à mi avril... je pense y aller une bonne semaine chaque mois, explique-t-il. Comme je travaille en immersion je cherche un ou plusieurs hébergements chez des gens, des bandes qui vont participer au Carnaval. Je cherche aussi des contacts avec des gens impliqués pour pouvoir les suivre dès les préparatifs. C’est sûr qu’un petit message sur Mediapart, ce serait une aide précieuse. Je suis pas difficile, un lit ça me suffit et j’ai déjà le costume pour le carnaval ! »
Je confirme. Pour avoir hébergé Vlad lors d’un de ses voyages à Paris, il n’est pas difficile : je n’avais pour ma part qu’un canapé à offrir.
Pour correspondre avec lui vladimirlafrancevuedici@yahoo.fr