Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
A Ceillac début juin, la foule des estivants n'était pas arrivée. Les passants se faisaient rares : un couple promenait une poussette, une femme songeuse laissait gambader son chien, quelques voitures roulaient au pas. A peu d'exceptions près, ce jour-là, ce grand pré n'accueillait guère d'humains sinon ceux qui arrivaient du ciel en se posant vent de face, par quelques pas courus, avec, dans leur sillage, une voile écarlate et des suspentes discrètes. Pour l'heure, ils étaient en plein ciel. J'avais refermé mes fioles d'encre et mon pot de liant pour mieux admirer ces gigantesques papillons à l'aile unique. Sur la plus grande de mes feuilles, séchaient ensemble mes bouts de route et mes couleurs. Demeurait une nouvelle page blanche, d'un format plus petit. Le nez planté au ciel, je savais qu'il me fallait m'occuper de celle-ci ; le temps, sinon, me manquerait pour le séchage. Lire la suite et voir les autres œuvres
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