Il existe des « pierres à images » ou pierres de rêve qui sont des minéraux curieux de marbres, silice ou sédiments fossilisés, provenant de différents continents qui ressemblent à s'en méprendre, à la découpe, à de véritables œuvres d'art. Elles constituent des paysages ou des tableaux abstraits

Il y a très très longtemps, en Chine, les artistes allaient ramasser des cailloux dans la montagne, puis après les avoir fendus, ils en révélaient les formes ou paysages qui les émouvaient. De ces « pierres de rêves », l'artiste en partageait l’émoi.

Cela permettait de donner à voir à travers l'espace et le temps. Encore aujourd'hui, les œuvres ainsi signées et parfois commentées de poèmes par l'artiste disparu depuis longtemps peuvent ébranler les sens de celui qui les regarde.

Depuis le début de l’humanité l'art sert de passage vers le monde du sensible pour que l’imaginaire foisonnant se développe. Ce sont des déclencheurs de rêves. Point besoin de performances... ni de leurres qui détournent et détrônent les sens, comme sévit en Maître depuis la seconde guerre mondiale un nov'land artistique perturbateur et destructeur s'étalant comme une pandémie dans tous les pays. Particulièrement en France où il est institutionnalisé et totalitaire.Les souffles et les courants qui sillonnent le ciel et la terre se matérialisent dans les œuvres d’art comme dans les marbrures des pierres de rêve. De l’art des cavernes jusqu’à l’art d’aujourd’hui, l’œuvre sert toujours de liant pour offrir l’émotion qui se doit d’être constructive ,qu'elle s'exécute ou qu'elle se regarde.«Ni les êtres ni les objets ne sont extérieurs les uns aux autres ; ils participent de la même énergie, le lien entre eux est du domaine de l'être, non de l'avoir ; il ne peut exister entre eux de relation de possession, mais seulement une communication, une circulation d'énergie.»


Pour ce faire, les outils sont la terre, les médium sont l’eau, les couleurs, le soleil, et les formes le vent.

Il en va de même dans d’autres domaines, que ce soit économique, scientifique ou social.... Notre évolution est sclérosée pendant que seul les technologies sont grandissantes. L'être humain est esclave de cette dernière car il n'a plus l'espace ni les moyens de se sublimer pour se respecter lui et sa terre.

« Nous sommes de cette étoffe sur lesquelles naissent les rêves, disait Shakespeare, et nos rêves naissent longtemps avant que nous sachions de quoi cette étoffe est faite. »
« L'émotion, les sensations étaient à l'origine et au cœur de ce qui nous faisait humain », disait Darwin.
"Il n'y a pas, nous disent les neurosciences, d'attention, d'intention, de choix de mémoire sans émotion. Elles sont le socle sur lequel nous nous construisons. »
N'échappant pas à la structure originelle, chargée d'énergie, de pouvoir, d’emporté et d’échappé, l’œuvre d’art représente plus qu'un objet étrangement descriptif, elle forme un des traits d'union entre nous et nous et notre univers.


Ces épreuves numériques proviennent de clichés photographiques de très petit détails de mes tableaux. Je re-précise les traits qui me parlent... Emportant cette idée de pierres de rêve en y ajoutant un esprit fractal, la nature n’est pas constituée que de surfaces. Mais plutôt de petites briques originels sensibles grâce auxquelles nous nous construisons en équilibre avec notre environnement.
