Sos Africa M art'IN
J'ai rebondi en tranformation numérique sur l'image de mon tableau au cours de mes découvertes sur l'Egypte
Ce qui a donné ceci :
M art'IN
VIVRE EST UN VILLAGE LE 27/09/2013 À 09:46
Besoin de percer le mystère de ce tableau
Une photo de vagin copiée/collée dans un angle de 90° sur une femme qui lèves les 2 bras ?
Je continue ou suis-je dans le monde de l'incohérence ?
Un grand merci pur une réponse ASAP 😉...
27/09/2013, 12:18 | PAR PASSIFOU EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE VIVRE EST UN VILLAGE LE 27/09/2013 À 09:46
Tiens, on peut s'essayer à dire un peu du ressenti à voir l'oeuvre?
Avec le respect pour l'artiste, sans prétention d'interpréter rien de son intimité, non, il s'agit d'exprimer, un peu de la sienne quand on se laisse étonner à regarder et à cesser de penser pour examiner ce qui s'impose tranquillement.
Une femme, seins parfaits, détendue assise les bras en arrière contemplant la grande pyramide dans sa vérité, la barbe de la pharaonne égyptienne antique en saillant...
Elle est noire dans le dos, ombre mais aussi du côté Afrique, rouge côté mer du même nom, jaunes et or côté soleil levant, et lumière, l'oeil est ouvert et pourtant fermé, d'une certane manière, serait-ce qu'il regarde aussi en dedans? oui, certainement.
Tête dans le bleu du ciel, le bleu de la sagesse de l'eau et de l'air éternels, qui bougent sans changer, mais aussi la forme si caractéristique du cerveau, circonvolution, oeuf, à éclore des pensées, enfin aspect miroir, celui de l'âme? Je dirais plutôt du monde, ici.
Fond sable, uni, vide, que signifie l'unique qui s'impose, sinon, la fin de la liberté, le cadre de l'obligé?
Ainsi le désert est invincible, il recouvre sans pouvoir être arrêté, or ici, il est traversé de l'image, trinité? Quaternité? Elle semble le barrer.
Une main repliée, posée derrière, en forme de seconde pyramide, elle est dans l'ombre, c'est le secret qui reste caché relié à la noirceur de la terre où reposent tous les autres des années oubliées, et pourtant confusément, dans ce mouvement, on sent que ce qui se cache dans le noir est vivant.
Ventre rond qui accouche de la pyramide dorée, aux antennes dures, reliées à des ondes que l'on veut forcer.
Pas de cuisses, mais la masse pyramidale sur deux jambes, une qui s'écoule, boucle du retour à la terre, l'autre qui matérialise vers le haut, l'élevé, l'évaporé, un pied, né d'un souffle qui emmêle, venu de l'est, créateur d'une nouvelle forme d'être humain claire, femelle dans la courbure agenouillée, dans l'alignement de la génitrice, et d'une autre mâle qui semble pousser droit, émanation conjuguée des matrices de la terre, de la pyramide et de la pharonne mère.
La femelle naissante est reliée aux ondes et sa cape bleutée annonce...
Je ne conclus pas...
Qui veut nommer l'infini à part le croyant étroit?
Il faudrait pour cela continuer à décrire le voyage où l'oeuvre nous emporte, dans nos croyances personnelles et communes, à travers la vision qui a fait naître au bout du pinceau tant de mystère et...
Boule de gomme, 😀
J'ai répondu ceci à Vivre et Passifou
L'art est un langage qui frappe directement l'imaginaire d'autrui . Il porte ses fruits en faisant le lien et sert notre intelligence qui comme un tremplin engendre la véritable houille de blanche l'esprit. Ce que vous racontez là m'apporte énormément ainsi à mon tour et je ne peux que rebondir.
N'hesitez pas à dire vos imaginaires... C’est passionnant...