Un jour, vous croisez des gens qui vous prennent pour leur ennemi, et leur haine les amène à vouloir vous détruire. Les témoignages parus dans L'Est Républicain sur les agressions au parc Micaud et à Micropolis disent assez l'humiliation subie par les victimes.
Les auteurs présumés des agressions de cet été sont connus. Le procureur de la République les décrit comme issus « de différents quartiers », sans en nommer aucun.
D'évidence, des verrous ont sauté de leur côté pour passer à l'acte : pourquoi ? Comment ?
Qui sont-ils, ces jeunes en bande ? La violence est-elle l'arme des pauvres ?
Chacun-e a sans doute des pistes d'interprétation ou d'explication, des doutes, des peurs, des colères.
Il faudrait pouvoir parler franchement, sincèrement, de ce qui se passe, des sentiments qui nous traversent, par rapport à nos valeurs, nos croyances, nos combats.
Je propose d'initier un espace de dialogue qui nous permette d'affronter ensemble les nouveaux défis de coexistence qui se posent à nous. Y compris avec nos désaccords.
Souhaitant y participer pleinement, j'ai demandé à une collègue et amie d'animer le groupe.
« J'ai déclaré d'emblée que, dans un parti d'avant-garde, dans un parti de mouvement, qui prétendait renouveler le monde, il ne fallait avoir peur d'aucune formule ni d'aucune idée, il ne fallait procéder par aucune excommunication, mais discuter, analyser, pour retenir la part de vérité contenue dans le paradoxe, et laisser peu à peu tomber le reste, sous la seule action de la raison. » (Jean Jaurès)
Pour y participer, merci de vous signaler auprès de moi.
v.bonnet1@gmail.com