Du coté de l’usine
La région Bretagne est malade de son agriculture intensive autant que de son outil agro-industriel. Et chaque semaine qui passe nous apporte son lot de contraction en jugement administratif et/ou judiciaire, et le pire en urgence du traitement de la faillite annoncée du Groupe Doux. Une entreprise qui serait refinancée à l’aide de la caution de la Région Bretagne, et ce dans un premier temps, une garantie imposée selon la presse par le pool bancaire : Barclays, CA et CMB. Le Poker menteur en guise de gestion de crise ? Car en effet, cette annonce a été réalisée par le quotidien Les Echos 24 heures avant l’officialisation de cette décision d’offre de caution faite par JY Le Drian !
Pourtant, depuis des années, les associations de militants qualifiées d’extrémistes par le président sortant, ont démontrées avec l’appui d’éminents scientifiques, de prospectives économiques, de la dérive dangereuse de cette filière agro-alimentaire, et désormais au bord de la désintégration. La faillite retentissante aux risques de mettre sur la paille, et les ouvriers des usines Doux autant que les fermiers aviculteurs sous contrat avec ce groupe industriel qui comptabiliserait pas moins de 450 millions d’euros de dette financière, pour le principal localisée au Brésil. Un bilan comptable des plus flous, qui n’est pour l’instant que valeur estimative selon les dires du Pdg et patriarche de l’unique actionnaire, la Famille Doux, une famille loin d’être inquiétée de dormir sur la paille, expert comptable et holding à tous les étages, ce qui à ceux qui ont sut y mettre des réserves de coté.
Pensez donc, un patron incapable de connaitre l’état de ses propres comptes, ce qui ne dérangeait pourtant pas le Ministre de la Défense et président de la Région d’avoir momentanément apporté la caution de la Région Bretagne, pour sauver ce qui peut l’être. Refinancement publique ou quasi, pour fluidifier les livraisons de matières premières à fabriquer du poulet « low cost » et autres mets cuisinés de première petite qualité, sous les marques des filiales du groupe Doux et autres « Dodu ».
Patatras ... ! Ce 16 juin, nouveau plouf bancaire, tout est encore à faire !
De Barclay’s à Dodu , les banquiers savent compter, garanties bancaires ou pas, le résultat est là. Car, est-il bien raisonnable de continuer à ouvrir les vannes à billets, pour un système dont les pertes sont autant colossales en ouvrages à base animal, qu’elle ne provoque de dégâts pour l’état régional environnemental ? L’équation : Ce qui coute à produire ce qui coutera à payer pour dépolluer !
Du coté des urines et fuites à purin
Les nouvelles judiciaires, et éparpillées par la presse subventionnée
Dans l’affaire du cheval mort en 2009, le Télégramme de Brest nous révélait ce 9 juin dernier, de l’avis pour le moins surprenant du rapporteur public - chargé de la défense de l'État, mit en cause dans cette affaire Algues vertes et stockage de sulfure d’hydrogène non contrôlé.
Extrait : Celui-ci [...//... considère, quant à lui, que l'inhalation d'hydrogène sulfuré, «qui a, sans doute, eu pour effet d'aggraver le dommage (...) n'en est pas pour autant la cause directe» ...//... ] Il s’appui notamment [ ...//... « rapport d'autopsie très prudent (...) qui n'en déduit pas que ce gaz toxique provient uniquement de la décomposition des seules algues vertes (...). ..//...] Et conclut sa vision de justice administrative [...//... « L’enlisement dans une vasière non signalée pour sa dangerosité (...) qui constitue la cause adéquate des préjudices ». ...//...]
Pourtant et depuis ce mois de mai dernier, RAS de l’évolution des deux autres procédures qui sont en cours ; A : le décès de l’ouvrier Morffoise – B : Le Cheval mort en Baie de Plestin les Grèves. Confusion et brouillage médiatique multiplié par la lourdeur de la technostructure de l’Etat central = Mort du cheval et tous derrière à renifler la sainteté papale !
Un rebondissement judiciaire qui est en presse pas si pressée, et qui nous informe seulement en ce 15.6.12, soit un mois après la décision qu’un supplétif a été accordé en mai au magistrat René Cros, rassemblant dans la même instruction deux affaires où les algues vertes ont été mises en cause. Étonnant que cette décision en procédure, prise en mai ne soit révélée par ces courtisans de papier subventionnés (Le Télégramme de Brest 2.8 millions d’euros [1]), et tout juste une semaine après l’avis du rapporteur défenseur de l’État !
Du coté de la maternité porcine de Trébrivan
Et ce n’est finit, car les militants de l’association « Sous le vent, les pieds sur terre », nous livrait cette avant « bonne nouvelle », tout en se préservant des hourras-hourras pour une victoire judiciaire qui serait par trop prématurée. Sylvie, présidente de l’association, nous faisait part de la bonne décision du rapporteur.
[...Nouvelle étape dans notre combat contre la maternité porcine industrielle de Trébrivan : l'audience tant attendue au TA de Rennes a enfin eu lieu, hier matin, et nous y étions au grand complet (le CA + un représentant d'ERB). 55 minutes d'audience d'écoute attentive du rapporteur qui a conclu par une demande d'annulation de l'arrêté préfectoral, un plaidoyer éloquent de notre avocate qui a su resituer l'affaire dans le contexte général d'une Bretagne "malade de ses marées vertes et algues bleues", une intervention un peu dépitée de l'avocat de la SCEA de Ker Anna et l'absence remarquée du représentant de la préfecture...
Pour nous, tout cela était une grande première et nous vous en ferons un compte-rendu plus détaillé lors de notre assemblée générale le 10 août 2012. Le dossier est en délibéré et nous attendons le jugement pour la mi-juillet, à suivre.
Très cordialement Sylvie GOURDON « Sous le vent, les pieds sur terre » ...]
Là encore, la prise de décision de cette juridiction administrative, n’aura provoquée qu’un très parcellaire papier du Télégramme, une information confetti, perdue dans les pages intérieure du Télégramme de Brest, édition des Cotes d’Armor (centre Bretagne- Loudéac et Rostrenen- Voir PJ)
Conclusion en commentaires
Faut-il alors de s’étonner, des clivages qui persistent dans les clans, à la façon dont cette presse pressurisée pratique l’information ! De mon avis, chez ces gens là, ils ne font pas la différence de l’arbitraire tant ils sont des incendiaires ... (Un petit échantillon ... !)
- Gab 29
réac Eh !! oui maël, la campagne électorale bat son plein!!!!!!!!!!!! les polémiques ahurissantes aussi.........Mais je vous rassure, vous ne mourrez pas de faim, car il vous restera les châtaignes et les noisettes (si,toutefois, vous avez le courage de les ramasser......Quand les paysans auront disparu, vous aurez des difficultés à circuler dans les friches campagnardes...) Quand les Chinois auront fini d'acheter l'Afrique (pour se nourrir) ils continueront chez nous.......le reste: "le cadet de mes soucis"....Bon week-end ensoleillé.........Gab 29
- youn22
le responsable Le seule responsable est le cavalier du cheval.Aller dans la vase et après l'état doit payer non je doit rêver.
Comme il dit, on croit rêver ... Pk 17.6.2012
[1] Ouest France de M. Hutin : 11,8 millions d'euros - Le Monde 17 millions d'euros ) des chiffres tous frais, rendus publiques par le site journalistique Médiapart. http://www.mediapart.fr/journal/france/240512/la-gauche-les-medias-et-les-conflits-d-interets
www.mediapart.fr
Vidéo reportage & militant , pour mes amis de la BOCOCO Cie :
Costumes et masques, par Sylvie et Erwarn, de l’association « Sous le vent, les pieds sur Terre »
Une parade théâtrale sur le Canal de Nantes à Brest (automne 2010)
http://www.dailymotion.com/video/xerwha_algues-vertes-la-cie-bococo-a-port_news
http://www.dailymotion.com/video/xesmuf_algues-vertes-la-cie-bococo-a-port_news
http://www.dailymotion.com/video/xesns0_algues-vertes-la-cie-bococo-a-port_news
http://www.dailymotion.com/video/xeso9e_algues-vertes-la-cie-bococo-a-port_news