Je relaie l'info reçue ce jour dans ma boite mail:
Faucheurs en deuil
Pierre Azelvandre s'est suicidé ce mois d'avril. Il avait été condamné début 2011 à de lourdes peines par la Cour d'appel de Colmar pour avoir neutralisé un essai de vigne OGM mené par l'Inra. C'était le 7 septembre 2009. Quelques jours plus tard, le tribunal administratif de Strasbourg annulait l’essai. En suivant, en novembre 2009, le tribunal correctionnel condamnait symboliquement le tailleur volontaire au sécateur engagé à une peine symbolique : un euro ! Mais l'Inra avait fait appel et la cour d'appel de Colmar avait chargé la barque : un mois de prison avec sursis, 2000 euros d’amende, 50 015,77 euros de dommages et intérêts et 2500 euros de frais de justice. Une barque trop lourde pour un homme dont l'action avait fait polémique. Mais il n'y a toujours pas de vigne transgénique dans le vignoble français.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Un collectif encore très confidentiel de victimes de violences sexuelles dans le Donbass, membre du réseau mondial SEMA, se mobilise en Ukraine pour repérer et accompagner les rescapées des viols commis par les soldats russes. Mediapart a pu les suivre.
La compagnie aérienne a été condamnée, en appel, à verser 8,6 millions d’euros de dommages et intérêts pour « travail dissimulé ». La firme irlandaise avait employé 127 salariés à Marseille entre 2007 et 2010, sans verser de cotisations sociales en France. Elle va se pourvoir en cassation.
Précaires et soumises à une concurrence croissante, les nouvelles générations de chercheurs sont incitées à développer leur « marque » personnelle sur Twitter, Instagram voire TikTok. Non sans effets pervers.
Les cliniques psychiatriques Clinea sont la filiale la plus rentable d’Orpea. Elles profitent des largesses de l’assurance-maladie, tout en facturant un « confort hôtelier » hors de prix à leurs patients. Pour les soins et le management, le modèle est un copié-collé du groupe.
Comment déliter efficacement un service public de soins ? Rien de plus simple : grâce à l'utilisation intensive de techniques managériales, grâce à l'imposition d'un langage disruptif et de procédures conformes, vous pourrez rapidement sacrifier, dépecer, puis privatiser les parties rentables pour le plus grand bonheur de vos amis à but lucratif. En avant toute pour le profit !
Il ne faudrait pas que l’avenir du service public d’éducation soit absent du débat politique à l’occasion des législatives de juin. Selon que les enjeux seront clairement posés ou non, en fonction aussi des expériences conduites dans divers pays, les cinq prochaines années se traduiront par moins ou mieux de service public d’éducation.