"(...) Bernard Farges a créé la surprise en avril dernier en déclarant que « la filière des vins de Bordeaux a pour objectif la diminution forte, voire même la sortie de l’usage de pesticides ». Le Bordelais serait-il désormais prêt à se convertir en masse au bio ? Pas vraiment… Un mois plus tard, le même déclarait dans le quotidien régional Sud Ouest: « Le tout-bio est une idée simpliste et aberrante, déconnectée des réalités. »« Le bio en viticulture est compliqué en termes d’équilibre économique », nous a-t-il confirmé. Pour Bernard Farges – qui qualifie volontiers les associations environnementales de « khmers verts » –, le bio ne représente qu'un marché limité et le restera. Il prône plutôt le développement de cépages résistant aux maladies et l’interdiction des produits les plus dangereux : une « viticulture raisonnée » ayant toujours recours aux intrants chimiques, mais à des niveaux réduits. C’est dans cet esprit qu’a été signée en juillet dernier une convention entre l’Etat, la chambre d’agriculture de Gironde, la région Nouvelle-Aquitaine et le CIVB afin de soutenir les « certifications environnementales » (...)
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