J’ai laissé sur tes bras l’infinité des destins Expiré mes pensées sur le bord des layons J’ai vomi les arêtes de nos peines Tu t’es parée des reflets de l’aube Nous avons étanché ensemble les lames coupantes comme ses mots Notre folie a hésité Etats d’inconsciences sublimés
Les meurtrissures me reviennent des âmes bannies Les heures sombres d’Hypnos Sommes-nous les solitudes aliénées ? Le cœur voilé les pas dans la neige le pavillon lumineux
Les étoiles le prestige les cerceaux de métal Les langues bleues Oh les langues bleues qui s’entrebouchent Le pinceau écarlate anime les mots épais Je ne veux pas savoir Je ne veux pas Je ne pense pas Je sais la mélodie Les yeux absorbent la pluie
Les rythmes sombres caressent la foule Tu as vidé les rapaces de leur sang Je m’éveille dans ce corps
Où vont ces âmes perdues ? Est-il ici trop tard et encore maintenant Demain la multitude va bruler les membres verts qui s’élancent vers les cieux Encore et encore Je visite les dômes qui mènent jusqu’au diable
Il convoite la parure des songes La douleur incarne les liens Le chien sublime répand son cœur en secouant rageusement la gueule Dans la dualité Et les sanglots cessent
Qui veut de moi ?
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