Ceci est pour les écrivains qui mériteraient d'être davantage lus et qui sont " condamnés" à publier chez des petits éditeurs ( contrats à compte d'éditeur ) qui prennent souvent des risques éditoriaux, de nature financière, morale, intellectuelle, artistique ( et dont les auteurs parfois se retrouvent chez les grands éditeurs, mais ce sont quand même les petits qui ont fait tout le boulot de repérage ) dont on trouve difficilement les livres en librairies, parce qu'il y a tellement d'auteurs et de livres publiés, de cartons à déballer dans les rentrées littéraires, parce que la mafia des grands groupes d'éditions et diffuseurs dirigés par des milliardaires qui ne connaissent rien en littérature mais qui sont avant tout des financiers qui ont trouvé le bon filon, a réussi à faire aimer des livres mainstream, des guimauves ou des daubes dans le grand public, relayés par les grands médias ! On m'objectera qu'écrivain ou artiste ( Kafka n'a rien ou presque publié de son vivant, il était bureaucrate. Vincent Van Gogh est considéré comme un grand peintre depuis quelques décennies. Or, il n'a jamais vécu de sa peinture. ) n'est pas un métier, si on n'en vit pas un peu, certes mais 90 % des auteurs ont un revenu principal autre que l'écriture, ça va du simple Rmiste ou chômeur, pensionnaire d'invalidité, allocataire, smicard ou enseignant, avocat, médecin, retraité etc. C'est le système qu'il faudrait revoir et les rapports incestueux entre certains journalistes, libraires et grands éditeurs. Cela paraît actuellement dans l'économie du livre insoluble. Le débat est ouvert ! Qu'en pensez-vous ?
Éric Dubois qui continue à écrire ( et à publier chez des petits éditeurs "indépendants" ) et qui jette l'éponge, car lassitude !
Membre de la Ligue des auteurs pro.