La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires a remis son rapport annuel au Premier ministre le 7 avril 2010.
Il propose une estimation de l’apport de la Convention internationale des droits de l’enfant en matière de protection contre les dérives sectaires.

Et il aborde plusieurs questions. Où en est également cette protection dans les autres pays touchés par ce phénomène ? Quel est l’impact des théories inspirées de certains mouvements New-Age concernant les mineurs ? Comment concilier le droit des parents de transmettre leurs convictions et pratiques avec le rôle de protection dévolu au juge ? Qui sont les autres acteurs sociaux susceptibles d’intervenir en la matière ?
D’autres thématiques de fond ont mobilisé la Miviludes au cours de l’année écoulée. Comment la communauté internationale et particulièrement les instances européennes définissent-elles et mettent-elles en oeuvre une politique d’action commune pour la protection de leurs populations les plus vulnérables ? Quels sont les risques attachés aux prescriptions et pratiques extrêmes en matière alimentaire ? Quels sont par ailleurs les risques liés au développement accéléré en Occident de propositions s’inspirant des traditions chamaniques, la Miviludes ayant constaté cette année une augmentation inquiétante des signalements ? On trouvera également dans ce rapport, comme chaque année, les contributions des ministères les plus concernés par la lutte contre les dérives sectaires ainsi que leurs objectifs pour les années à venir.
Notre dossier sur les dérives sectaires Dossier
Le site du Cercle laïque de prévention contre le sectarisme