Charles Conte (avatar)

Charles Conte

Abonné·e de Mediapart

Billet publié dans

Édition

Laïcité

Suivi par 295 abonnés

Billet de blog 22 avril 2025

Charles Conte (avatar)

Charles Conte

Chargé de mission à la Ligue de l'enseignement

Abonné·e de Mediapart

Pour soutenir le droit de mourir dans la dignité

Les membres du Pacte progressiste Fin de vie réagissent à l’annonce de la scission du texte législatif qui revient à porter devant le Parlement non pas une mais deux propositions : une portant sur les soins palliatifs et l’autre sur l’aide à mourir.

Charles Conte (avatar)

Charles Conte

Chargé de mission à la Ligue de l'enseignement

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1

Trente organisations de la société civile , dont la Ligue de l'enseignement, ont décidé de s’allier pour constituer une force progressiste et républicaine afin de faire évoluer le cadre légal sur la fin de vie, avec une ambition forte : que chaque personne soit effectivement égale en droit et libre de ses choix. De par l’hétérogénéité des organisations qu’il fédère et sa position, le Pacte progressiste sur la fin de vie entend dépasser les oppositions souvent montrées du doigt : les soins palliatifs et l’aide active à mourir sont complémentaires et non antagonistes. Pour les organisations membres du Pacte progressiste, il est nécessaire que la capacité des patients à exercer leur liberté de choix soit enfin reconnue. Ces organisations, de composition et d’horizons très divers, se retrouvent sur la base de valeurs et de convictions communes. Elles représentent au total plusieurs millions de Français : membres, adhérents, militants ou clients de ces différentes structures.

Illustration 2

Le 21 janvier dernier, François Bayrou annonçait vouloir scinder en deux le projet de loi sur "l'accompagnement des malades et de la fin de vie". Les organisations membres du Pacte progressiste ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre.  Deux propositions de loi ont été déposées, le 6 mars, à l'Assemblée nationale. La première, sur les soins palliatifs, est portée par  Annie Vidal (Ensemble pour la République). La seconde, sur l'aide à mourir, est portée par Olivier Falorni (Les Démocrates). Les députés examineront en première lecture ces deux propositions de loi à partir du 12 mai. 

Illustration 3

Toutes les personnes souhaitant que les soins palliatifs et l'aide active à mourir soient des droits effectivement respectés sont invitées à écrire à leurs députés et à leurs sénateurs. Ces lettres auront d'autant plus de valeur et de poids qu'elles seront manuscrites, personnelles et adressées à tous nos parlementaires. Il est également possible d'interpeler chaque parlementaire via le site de l'Association pour le Droit de Mourir dans la dignité

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.