Perdus dans le méandre des négociations, des conférences et des accords sur la paix, le Hamas et l'Autorité Palestinienne d'un côté et le « camp de la paix » et la droite israélienne de l'autre, nous ne sommes sans doute pas nombreux à savoir avec exactitude la situation dans laquelle se trouvent Israël et les palestiniens.
L'objectif de cette Édition est de suivre l'actualité au quotidien des négociations, rencontres et autres événements d'importance dans ce conflit et d'en rendre compte en prenant soin d'expliciter le contexte dans lequel ces faits se déroulent.
Une Édition sur le site d'actualité de Médiapart n'est pas exactement l'équivalent d'une rubrique dans un journal écrit, une émission de télévision ou... un article publié par un journaliste de Médiapart. Dans ces cas, un devoir de retenue et d'objectivité est attendue de la part des journalistes. Même si cela n'est pas toujours respecté, c'est ce que nous supposons de la part des rédacteurs.

Dans une certaine mesure, je compte respecter ces critères. Il est important que les futurs lecteurs de l'Édition sachent que les articles qui seront publiés sur cette tribune répondront au critère les plus stricts de l'exactitude historique et des faits reconnus. Ainsi, les sous-entendus, les mensonges ou les complaisances n'auront pas leur place.
Si des défenseurs du « Grand Israël » se lèvent, ils seront combattus et dénoncés. Si des actes terroristes sont commis, ils seront dénoncés avant autant de force. Pour les deux parties, nous appliquerons la même logique : où se situe la volonté de paix dans les discours, les propositions et autres déclarations.
D'autre part, ni la reconnaissance de l'État d'Israël par l'ONU (en 1948), ni le droit du peuple palestinien à posséder son pays (si possible, le plus vite) ne seront contestés. C'est dans le pur respect du droit international que les articles seront rédigés.
Pour finir, j'engage les personnes intéressées par ce conflit à venir régulièrement s'informer dans cette Édition sur le processus de paix. Malheureusement pour les palestiniens et pour les israéliens, les discussions actuelles sont au point mort et la dissolution hier (15 octobre 2012) de la Knesset (l'Assemblé Nationale israélienne) en vue d'élections (prévues pour le 22 janvier 2013) risque de geler encore plus la situation. Cela nous permettra encore plus de prendre le temps nécessaire afin d'expliquer la situation sur le terrain.