Le bal des communications, en début de période estivale..., bat son plein...! C'est dans l'air du temps..., de l’être vacancier employant un vocable de circonstance. Il en ferait presque oublier l'essentiel du message comme aussi qui mène la danse...! Ça c'est l'autre aire qui n'est pas de tout repos elle..., mais des concours de circonstances vous faisant hésiter entre l'emploi d'un mot ou le laisser être..., entendu quoi..! Ce matin c'était au ministre de l'emploi, M. Sapin, cumulant aussi d'autre fonctionnalité (ministre de / et /ou ?) qui sur itélé dans un face à face avec M. Barbier..., nous a fait un pas de coté sacrément chassé...! Celui ci, chaloupé nonchalamment..., s'est inscrit dans la plus pure tradition politicienne, qui comme à l’accoutumé.., à chaque ouverture de bal..., pour marquer l'aspect festif de l’événement., et faire oublier quelques dures réalités..., n'a pas sembler marquer le jury..., soit nous en l’occurrence.
Sur la thématique de l'Europe et du Chômage à travers l'entrée en vigueur de l'application d'une directive permettant aux citoyens-es de l'Europe de l'est comme les Bulgares et les Roumains-es, à partir de janvier 2014, de pouvoir travailler sur le sol français entre autre..., à la question posée disant que dans ce contexte économique de chômage de masse élevé, le report de cette directive serait-elle envisagée..., la réponse du ministre fut dans l'affirmative (c'est à partir de 3 minutes 25 secondes, jusqu'à 3 minutes 55 s)...! Sans sombrer dans le populisme des partis politiques de la haine (le fn et la droite droitisée d'abord)..., dans les circonstances économiques montrant que tous les pays Européens ou presque tombent et/ou restent en récession, avec une augmentation du Chômage de masse et de la pauvreté..., la question de l'opportunité de l'intégration d'autre pays dans des situations similaires, voir pire, parait être de circonstance... Est-ce en effet le bon moment pour les peuples en souffrance...? Est-ce le bon moment pour l'Europe et ses démocraties..? Est-ce le bon moment pour les marchés financiers et le libéralisme du marché de l'emploi...? Le problème du ministre était de la contextualiser autrement cette circonstance pour nous faire focaliser sur autre chose que nous verrons plus bas. Rajoutons que le sujet précédent dans l'interview était les déclarations haineuses, immondes même du maire de Nice..., M. Estrosi..., dans sa guerre..., "son envie de mater" les Roms...! Il est des coïncidences en communication qui ne peuvent être anodines tout du moins dans ces contextes et ces hiérarchisations de l'information bien enchevêtrés par fait exprès...!
Puis à partir de 3 minutes 55s..., "les entreprises Françaises pourront donc embaucher pas cher des "employés-es" Bulgares et Roumains...?" rétorqua alors le journaliste fière d'afficher sa provocation avec sa sempiternelle touche de rouge en tour de coup (serait-ce un appel inconscient, de sa part, à la révolution...? A la décapitation...? Difficile à cerner que ce personnage et ses allusions idéologiques plus que rocambolesques, ubuesques donc, la plupart du temps)...! Enchaînant sur le thème du respect du droit..., le ministre de l'emploi précisa que cela, (ce dumping social déguisé) était inexact..., à la condition de faire respecter les règles françaises en ajoutant, sûr de lui..., de sa prestance en tout cas..., que "...vous n'avez pas le droit de payer en France un Bulgare ou un Roumain à un salaire inférieur au SMIC...!"
Mais voila..., il y a un Hic...! Comme toujours dans la communication politicienne mise au regard des faits...! Bien sûr que dans l'absolu..., dans l'idéal même, cela..., le fait que l'entreprise s'acquitte correctement tant de sa part salariale qu'elle doit à son employés-es, que sa part patronale qu'elle doit à l’État, à ce-cette même employé-e si elle tombe malade..., qu'il-elle subit un accident du travail..., ou bien le chômage, puis encore à la préparation de sa retraite (soit les prestations sociales de la SC puis du chômage et des caisses de retraites toutes déficitaires)..., puis aussi à l'éducation de ses enfants..., à ces infrastructures des divers administrations, comme aussi celles des transports dont il-elle bénéficie dans d'autres types de service public..., dans tout cela donc..., les règles du droit français disent bien ce que ce ministre présente...! Seulement la réalité des faits, sous l’imbroglio des zones d'ombres des règles européennes..., cette vérité est tout autre et il ne peut l'ignorer..., ce ministre, sinon ce serait remettre en cause ses compétences mais pas que...! La réalité est d'abord la multiplication des fraudes aux cotisations sociales patronales (voir ce rapport estimant entre 15 et 20 milliards d'euros/ans le montant de ces fraudes particulières incluant celle du travail non déclaré page 22) surtout dans le domaine de certaines entreprises comme celle du BTP (par exemple) qui jouent entre les zones de non droit laissées par des vides juridiques tant au niveau Européen qu'au niveau du droit français (comme le déplore Jean Arthuis, sénateur de la Mayenne voir ici et encore Éric Bocquet là)...! La réalité est aussi que l'Europe elle même est le berceau du dumping social et fiscal favorisant ces dispositifs incitatifs à la fraude et autres pratiques "incorrectes". Zone de "libre échange" oblige.
Donc soit..., l'employé-e bulgare ou autre bénéficia de son salaire au SMIC, même s'il est sur-qualifié et sous payé de fait dans certains emplois proposés...! Donc quelque part l'employeur payera bien l'employé-e à la hauteur du minimal requit...! le ministre n'a pas eu tout à fait tort sur ce point... du moins il a menti à moitié... Parce qu'en ce qui concerne la part des cotisations sociales patronales..., elles seront toujours à payer en fonction du pays du ressortissant, soit la Bulgarie..., qui a des protections sociales bien inférieures au notre...! Cette vérité là étant absente de son propos.., elle constitue bien l'approximation de ce discours voulant afficher la sincérité d'un membre du gouvernement à l'une des plus hautes fonctions actuellement. Et donc l'employeur aura en plus de l'avantage d'avoir à ne payer qu'un SMIC un employé-e souvent bien plus qualifié que le poste proposé..., il aura aussi le privilège de ne payer en terme de cotisations sociales ce que l'on appel le moins disant social dans cette Europe à la doctrine "mirifique" (on se demande pour qui...?) de "concurrence libre et non faussée"...! C'est ainsi que s'est faite l'Europe. Ce sont ses défauts et cette "bassesse" à voir..., que ce ministre et d'autres ont intérêt à cacher en segmentant une information afin d'en prendre et présenter qu'une partie pour nous éviter d'en comprendre sa globalité... Ce fragment étant l'arrivée d'une main d’œuvre encore "moins chère" (à qualification de travail égale) et encore moins protégée socialement qui ne pourra que bénéficier aux employeurs français entre autres..., quand elle provoquera plus de concurrence entre employés-es pauvres et concomitamment plus de tension et division dans les sociétés induisant plus de "haine". L'impasse est faite aussi sur l’appauvrissement des États, dans le manque à gagner des caisses des prestations sociales concernées..., puisque le problème du chômage endémique à chaque culture de chaque pays, et des autres protections sociales comme des services publics des pays d'origines du-de la migrant-e de l'emploi, seront renvoyés sans cesse aux responsabilités des autres pays membres sans que soit résolu les inégalités (pas d'harmonisation) de cette compétition sociale et fiscale européenne. Et c'est ce que ce ministre a voulu en ratifiant avec ses collèges "socialistes" comme ceux de l'ump et d'autres..., tous les traités européens et ce..., malgré l'avis contraire de certains peuples...!
A travers ce billet et la présentation succincte des propos du ministre de l'emploi, je me suis employé à faire vivre l'être, comme trop d'autres conscients-es et meurtries-es, qui de part leur situation de "fin de droit", autre sujet traité par ce ministre..., ne peuvent supporter de se contenter d'être relayés encore une fois au second rang..., en citoyen-e de seconde zone... Nous faire passer après les employés-es de Pôle Emploi..., malgré le respect que nous leur devons pour leur dévouement quand ils ne peuvent pas ou plus faire grand chose pour nous..., ne doit pas permettre aux politiques de s'exonérer de leur responsabilité tant dans la création de situation de "fin de droit" ou/et de zone de non droit et de vides juridiques économiques, fiscaux, sociaux Français et Européens, que dans l’anticipation des désastres sociaux que leur décision ou absence vont provoquer. Pourquoi donc M. le ministre..., vouloir focaliser la "victimisation" d'une situation de misère sociale sur des employés-es de Pôle Emploi ayant encore leur emploi, quand le sujet traite des personnes non seulement sans emploi mais sans "droit"...? Chercheriez vous par là..., tant à vous défausser de votre devoir que vous savez non rempli ..., qu'a déviez le débat et les questions de votre responsabilité sur ces employés-es en les prenant ainsi en otage (rejetant ainsi votre faute sur eux-elles et notre colère potentielle sur eux-elles) dans votre présentation de la problématique de la "fin de droit"...?