Billet de blog 6 février 2012

MicheGauthier (avatar)

MicheGauthier

Ecolo zadiste indigné, chercheur au Pole Emploi en Moselle et parfois sur la ZAD

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Communiqué du jeudi 2 février 2012 (de constats en constants, il ne reste que la révolte d’amour et d’utopies)

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Ecolo zadiste indigné, chercheur au Pole Emploi en Moselle et parfois sur la ZAD

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

"INTRODUCTION

Certaines fois on peut me trouver strict, dur voir sévère, mais je pense que cela me vient de l’éducation de mon père, il m’a toujours semblé froid et sans sentiment, aujourd’hui après mûre réflexion je me rends compte que ce ne fut qu’une carapace.

Ma façon d’être s’en est imprégnée, beaucoup plus rapidement précipité dans les difficultés de cet société en bouleversements permanents. Cela m’a souvent empêcher d’être stable du moins sur mes principes les plus courants. Mais comment peut-on être stable quand la société que nous composons se trouve être la raison de mes maux.

C’est par les tournants surprenants de ma jeune vie que s’est composés mes choix et mes buts. Certains sont et seront mais surtout ont été la clé de mon existence. Aussi bien comme des défauts que des forces qui m’ont poussés à faire des choix que d’autres ne rencontreront jamais. Ces mêmes choix qui me sont imposés mais qui par éthique jusque-là ne faisait que me blesser sont devenus aujourd’hui ce qui me permet de faire changer ce qui oppressent mon monde.

Je ne peux commencer ce texte sans expliquer sa raison d’être, sans expliquer ce qui fait ce que je suis aujourd’hui, sans expliquer pourquoi j’ai décidé de m’attacher à des idées, ce que j’appelle dans ce texte « mes choix ». Bien sûr pour ceux qui ont déjà l’habitude de me lire ils retrouveront toujours mon fil et ma direction en ce qui concerne l’amour et en ce qui concernent mon engagement ferme face à l’ultra-libéralisme. D’autres plus intimes, ou plus proche découvriront peut-être ce qui ne leur avait pas sautés aux yeux jusque-là.

Bien sûr on va me dire que c’est me mettre à nu, mais qui ne l’a pas été au moins une fois, et pourquoi devrais-je m’interdire de m’exprimer, de crier, d’expliquer aussi bien à ceux qui me sont proches qu’à mes lecteurs ce qui fait que j’écris ces textes chaque jour et que j’en publie quelques-uns.

MA SITUATION

Ces derniers temps je me suis beaucoup moins arrêté devant le clavier, ces quelques touches qui font mes passions. D’abord parce que je n’ai pas tout le temps la chance d’avoir l’électricité, et oui cela pourrait en surprendre plus d’un. Mais en ces temps d’hiver la conjoncture sociale et politique actuelle ne permette pas aux jeunes de pouvoir dormir tous les jours au chaud sans se plier aux diktats de nos institutions qui pour la plupart sont vérolées par une politique sans scrupules.

J’étais venu dans la région lyonnaise dans l’idée d’y reprendre mes études, mais comme beaucoup de jeunes dans ma situation, le logement et le manque de moyens ont été les raisons de nos échecs. Pour ma part je pourrais raconter encore mille fois ce long périple, mais je ne vais insister que sur un choix qui jusque-là m’a toujours fait défaut, celui de la confiance, oui car elle est bien belle cette confiance que l’on me demande tous les jours, à donner par-ci par-là à tous les individus que je croise sur ma route.

Car elle est bien belle cette confiance que l’on ne me donne pas si facilement, cette même confiance qui chaque jour est devenu les raisons de mes mots.

Peut-être que depuis que je suis jeune, on m’a appris à faire confiance au système, mais le système n’est-ce pas nous les êtres humains ? Faire confiance en l’être humain n’est pas la même chose que faire confiance au système, quand on arrive dans cette région que je pensais plus ouverte. Là j’ai été surpris de voir ce qui se dit tout bas, ce qui ne s’assume pas.

Constats

Cette société chérie n’est régie que par l’argent, il était donc impossible de me trouver un toit sans que l’on ne me parle d’un prix. Il m’était impossible de trouver un toit offert sans que ce ne soit une arnaque ou un mensonge.

Mais aussi têtu que je puisse être, je me suis précipité et tête la première dans ce merdier. (NDLR : veuillez excuser l’utilisation de certains mots crus mais certaines fois il est mieux d’utiliser un mot sous toutes ses formes et sous tous les degrés de définition qu’il reflète)

Une fois l’idée de se former révolue, il ne me resta qu’un seul choix celui de survivre, survivre c’est le mot non pas parce qu’il peut s’utiliser à tout va dans le monde de la rue, mais sûrement plus par ce qu’il reflète parfaitement ce que beaucoup de mon âge ou plus âgé subissent en période hivernale, je parle du froid, je parle de la faim, je parle de la peur et de la révolte.

La révolte, c’est ce qu’il te reste quand tu te fais voler, c’est ce qu’il te reste quand tu te fais frapper et blesser, c’est surtout ce qu’il te reste quand tu te rends compte que seul tu n’as aucun moyen de pouvoir changer les choses mais que même accompagné de structures sociales cela ne change rien et même cela t’oblige à te plier à subir cette situation. La révolte c’est un constat, à la fois celui d’une absence de moyens, mais surtout le deuil à la solidarité. Certains ne se rendraient pas compte mais dans ce mot il y avait un monde qui s’écroule chaque jour un peu plus, comme je l’ai déjà dit « un mot peut en cacher un autre ».

Derrière ce mot solidarité, il y a le mot confiance, celui que l’on me demande tant, celui qui ne se base sur rien. Je dis ça sans crainte parce que je sais que la confiance je l’ai souvent donné et que j’en pâtis aujourd’hui. Il m’aura fallu être invité dans ma ville natale, pour ne pas subir le froid hivernal, pour que l’on profite de mon sommeil ou de mon absence pour fouiller dans mes affaires et me voler le peu d’attaches matérielles qu’il pouvait encore me rester. Après ma définition strict de la confiance fut entachée.

Heureusement qu’encore quelque personnes font exeptions à ce fonctionnemet, heureusement que certaines personnes restent à la marge.

Ma Révolte

Donc ma révolte n’est pas très loin de ma confiance frustrée, sur tout les tableaux, au point qu’une période j’ai préféré me contenter du peu de confort me procurait ma tente deux places et mon duvet constatant l’heure tardive et l’echec de mes appels à l’hergement institutionnalisé, au lieu de crier au scandale. Mais c’est scandaleux que pour quelques euros de plus je ne pouvais toucher à une bourse, il est scandaleuse que je sois obligé de pratiquer la mendicité pour dormir ou manger et cela pour prétendre valider une formation qui m’aurait emmené un hypothétique emploi.

Il est scandaleuse que le système m’impose d’oublier mes principes pour ne devenir chaque seconde plus que l’image d’un assisté par fautes.

Mais quelles sont les miennes ? Quels sont mes fautes ? Celle de n’avoir su connaître les limites à ma soif d’adultes ? Celle de n’avoir su quelle orientation aurait été souhaitée quand je me trouverais en âge de travailler ? Ma faute serait-elle d’avoir été naïf au point de croire en la clémence d’une France en soif de nouveauté ? Ou ma faute a été de ne pas voir que l’être humain ne croyait pas aux alternatives.

Ce ne sont pas de simples indignations mais bien plus, c’est une réalité auquel je me confronte tous les jours. Mon problème me dira-t-on, c’est que je suis rêveur. Rêveur ? Et pourquoi pas ? Qu’est-ce qui nous interdit encore notre droit de rêver ou de penser maintenant que l’on nous interdit de nous révolter publiquement ? Oui je suis un rêveur certain me diront je crois en des utopies, mais je les regarde tous et je me dis « ils ne savent pas dans quoi il se précipite tous », pour prendre un exemple d’actualité, pour la plupart ils ne savent pas pour qui voter aux élections présidentielles et se trouvent toutes les excuses du monde pour accepter de baisser la tête face à la crise.

Alors un jour on me dit «  mais la crise n’est pas arrivée en France ! » et dans la même discussion je pourrais croiser son opposé «  il faut s’y plier pour sortir de la crise ». Je suis peut-être utopiste mais un programme proposé au peuple ne l’est pas s’ils ne se rapprochent pas de l’utopie, s’il ne révolutionne pas ce qui nous détruit en améliorant concrétement la vie de chacun et en changant les inégalités, s’il ne respecte pas nos droits fondamentaux, nos droits démocratiques et pour le premier notre droit à la révolte et à l’insurrection. Il ne peut être un programme viable s’il accepte qu’une Europe dont nous avons refusé les traités par référendum, par la souveraineté du peuple, nous impose de vivre en dessous de nos moyens pour rester compétitifs face à une économie des grands marchés.

Mais aujourd’hui comment la masse populaire, toute personne capable de voter ou de penser, d’étudier ou de s’épanouïr, peut-elle voter sans craindre de perdre encore un peu de ses droits ? Les acquis sociaux disparaissent pour les plus âgés d’entre nous mais aussi pour les nouveaux salariés, la jeunesse que l’on pousse à la consommation comme à l’autodestruction par une éducation du média et une propagande libérale.

Quand je pense que certains se sont battus pour les droits de l’homme et qu’en France trop peu se soulève quand une famille de Rroms reçoivent des coups de matraque pour les faire sortir du seul endroit chaud qu’ils ont trouvé pour s’abriter et vivre pendant l’hiver, que l’on me parle encore d’éducation pour tous quand l’élitisme est réservé aux gros portefeuilles, où encore quand je croise des jeunes sans aucune ressouce poussait à trouver du travail au noir car "There is no alternative" !

Mais aujourd’hui ce même discours médiatique que l’on nous rabâche tous les jours sur la presse gratuite, comme sur la payante, dans nos télés de moins en moins indépendante, que l’insécurité est parmi nous et il est mieux de rester cloîtré chez soi et de subir, qu’il est mieux de détruire nos institutions publiques pour faire des économies, qu’il est mieux de renflouer les banques qui ont créé cette situation, qu’il est mieux de faire confiance dans ses agences de notation qui manipule les marchés, qu’il est mieux de croire que des anciens banquiers peuvent gérer notre économie, qu’il est mieux que nous ne sortions pas de la zone euro+ car nous ne perdrions tout, que l’on nous fasse croire que De Gaulle n’a jamais souhaité que nous quittions l’OTAN au risque de laisser notre armée mourir loin de son pays ou encore que le parti politique unique UMPS pourra nous sortir de ce en quoi ils nous ont précipité dans le passé et aujourd’hui.

L’insécurité elle est bien là, mais après qu’elle se trouve dans nos quartiers difficiles ou chez des jeunes à la marge dans la violence surtout dans l’ignorance, elle se trouve autour de nous dans le discours, très peu se sont rendus compte de ce bourdonnement constant mais il est bien présent, quand on nous parle de devoir de mémoire mais que l’on refait exactement les mêmes erreurs politiques que dans les guerres qu’on connut nos arrière-grands-parents ou grands-parents. Les alternatives existent mais nous les cachons à la vue de tous, tournant à la dérision ceux qui ont un programme, ceux qui ont des idées, ceux qui ont des réponses pour ne laisser place qu’à l’urgence et à l’application de sanctions sur nos peuples dans l’indifférence totale dévorant le peu de solidarité, le mot social, le mot démocratie et le mot espoir.


Je m’applique à peser mes mots
, mais ayez l’oeil critique car vous avez ce droit, encore un peu. Et constatez que les médias et le système ne pése pas les leurs. Ce n’est que parce que je vois la misère de près je vous le dis à tous, lisez les programmes, tous et constatez, cherchez l’utopie avec les critères qui nous font êtres humains, qui nous font être français, « liberté, égalité et fraternité », si vous oubliez l’histoire celle que l’on supprime de nos éducations nationales, celle que l’on ne cite plus, alors nous partons à notre perte. Mais comme un clin d’oeil je vais citer une phrase de Condorcet : «  on ferait beaucoup plus de choses si l’on n’en croyait moins d’impossibles ».

Il nous faut sortir de la rengaine de l’impuissance et rappeler aux amis de la démocratie qu’avant d’en souhaiter une mondiale, il nous faudrait d’abord être capable de la respecter au niveau national.

Matraquez-nous, mouton de panurge,
vous serez bientôt tous en rang serré


Alors le système peut bâillonner la jeunesse, la faire taire, la matraquer pendant les mouvements de révolte, il peut lui retirer le peu de savoir qu’il ne s’apprend que par la vie, il peut lui faire croire que la vie c’est le travail, il peut lui faire croire que cette jeunesse n’y connaît rien et qu’elle doit se plier au dénigrement, à la dénonciation, à la surveillance, il peut lui faire croire qu’il doit être partout jusqu’à dans leur tête. Mais ce qui nous dirigent aujourd’hui ne devrait-il pas laisser la place ? Quand leurs tentatives ont été vaines ne doit-on pas chercher ailleurs ? Quand l’on voit réapparaître le signe nazi dans nos rues ou l’arrestation de militants sous prétexte de rébellion ? Je vous le demande est-ce au quatrième âge que l’on écrit un avenir ? Ou l’avenir n’est-ce pas ce que vont devenir vos enfants, vos petits-enfants et leurs enfants ? Ce que va devenir les rêves de nos révolutionnaires d’antan, de la démocratie et du rêve d’un bonheur pour tous ?

Je crois au peuple, je crois en la formation d’une assemblée constituante, je rêve de la démocratie et à cela il ne sera bon de voter que pour ceux qui me proposeront ce que tout le monde se doit de demander.

Oui, ma révolte est très orienté face à ce système mais pas seulement, il s’oriente vers ceux qui veulent me faire reculer, ceux qui veulent me faire accepter ce qui ne se choisit pas. Ma révolte je voudrais la leur cracher à la figure, mais encore trop de respect pour moi-même pour ne pas m’abaisser aussi bas.

Car si je suis revenu dans la région lyonnaise, c’est bien parce que l’on m’a fait croire qu’il était encore possible avec peu de moyens de me tenter aux études. C’est bien parce que l’on m’a fait croire que depuis deux ans l’amour m’attendait dans ce passé que j’ai parcouru ces kilomètres pour tenter de m’y rapprocher. C’est bien par la promesse d’une réussite et d’un emploi, par ce que je croyais encore que l’emploi emmenait la vie, que j’ai baissé la tête pour accepter toutes les conditions à ma chute sociale.

N’oublions pas l’Amour

Mais maintenant que je me suis tenté plusieurs fois à l’exercice, il serait idiot de ma part de ne pas en tirer des conclusions. Celles du système etant faites après celle des études, il me reste celle qui me fait avoir de l’espoir, encore, l’amour.

Comme je suis un rêveur, je rêve d’un amour acharné, je l’écris, je respire pour m’en approcher et pour frôler la perfection sentimentale. C’est ma raison de vivre, combler le vide de la solitude par l’acharnement de l’amour. Car l’amour pour moi c’est cela, un acharnement sentimental que l’on dédie à une autre personne. Si je ne vis plus pour participier un système en effondrement il me reste au moins l’envie de vivre pour quelqu’un d’autre, pour son bonheur, pour ses rêves et pour sa réussite.

Jusque-là je me suis tenté à tous les exercices possibles de cette discipline loin d’être stable. De tout âge, à la plupart de mes envies, j’ai tenté une multitude de possibilités. Je ne suis pas un coureur, non, mais pour qu’une relation fonctionne dans les deux sens il faut aux deux individus qui composent cette relation, de respecter une quantité de critères qui leur sont propres de façon homogène. Et je pense que jusque-là mes difficultés à rencontrer une relation stable été dut à un manque flagrant d’homogénéité dans nos critères.

De cela quelques jours, j’ai croisé cette fille qui m’avait fait revenir dans cette région en perspective d’une relation sentimentale. Pendant deux ans il s’est trouvé quel fut le centre de la plupart de mes conflits de couple, par cette habitude qu’elle avait prise de s’immiscer dans ma vie et de la chambouler à chaque fois que je pensais atteindre un peu de bonheur. Et ce fut le cas quand je suis revenu à Lyon, après avoir profité de ma chère elle disparut du jour au lendemain.

D’un côté toutes les inquiétudes du monde se sont présentées à moi, premièrement parce que j’y étais attaché, que je souhaitais son bonheur, que je souhaitais que ses rêves atteignent la réussite. Que je la savais pertinemment attachée à moi, amoureuse au point que j’en sois le centre de son monde, et cela même en devenait dangereux par les choix que je me devais d’accepter pour qu’elle ne s’abîme pas dans les nombreux dérapages qu’elle pratiquait en ces temps. D’un autre côté je me voyais soulager d’un poids, si elle avait décidé de s’en aller ce que jusque-là elle s’était trompée dans le fait que nos vies étaient à jamais faite pour être lié, j’avais enfin la possibilité d’offrir à quelqu’un d’autre mon amour en abondance.

Premièrement je fus surpris de la croisée devant le lieu d’étude de celle qui fait maintenant parti de ma vie, de celle pour qui je vis, celle dont je souhaite le bonheur, celle dont les rêves et les réussites vont de pair avec les miens. Sans gêne elle est venue me voir comme si rien ne s’était passé, comme si je n’avais pas du m’habitué à sa disparition subite, comme si je n’avais pas du m’inquiéter pour elle et ses penchants. Elle m’annonça alors une nouvelle histoire encore plus dramatique que les précédentes, s’enfonçant encore plus dans une toxicomanie indélébile de sa personne, ne m’ayant quitté que par la violence de l’homme avec lequel elle avait partagé ses nuits dans sa quéte de marginalité. Et maintenant je devrais accepter de retourner avec elle, pour la rendre heureuse, pour un amour éternel, pour rattraper le temps perdu, pour rattraper nos rêves. Mais n’en ai-je pas assez bavé ? Ai-je pas déjà tenté par tous les moyens de la rendre heureuse, quand mon amour lui était encore dirigé, qu’en mon temps lui été encore sacrifié dans ses rêves diiférents à chaque changement d’humeur ?

Alors oui les mots peuvent être durs mais c’est aussi après en avoir subi autant de sa part que j’ai appris à faire des choix. Mais que le choix est facile aujourd’hui. Elle m’a ainsi laissé tout le temps qu’il me fallait pour comprendre que cette route sentimentale n’était pas bonne. Et quand elle me demande indirectement, par son geste blessé de me voir en couple, amoureux, de lui revenir ? À cela je ne peux répondre qu’un non, sans aucune mesure à part celle de ne plus se voir.

Comment pourrais-je accepter de quitter quelqu’un qui m’apporte tout le bonheur du monde, qui m’aime d’un amour confiant et voué à la réussite, qui ne s’arrête pas qu’à mes qualités mais qui sait aussi m’apprécier par mes défauts, comment pourrais-je accepter de quitter quelqu’un que j’aime par sa beauté, par sa jeunesse mature, par ses utopies que d’autres piétinent frustrés. Alors oui, à cela je ne peux répondre qu’un non, sans aucune mesure à part celle de protéger ma bien-aimée et le couple que nous formons.

Mais je lui demande, comment a-t-elle pu imaginer que je puisse encore une fois faire un faux pas ? Et qu’elle en serait la cause ? Quand on sait que j’ai déjà fait ses erreurs dans le passé d’y croire, pas une fois, pas deux ni trois mais bien trop de fois. Quand on sait que la solitude me fatigue, que j’aime écrire l’amour non pas que sur une feuille de papier mais surtout m’appliquer à ce que mon rêve soit offert à mon aimé. Non j’ai déjà tellement été déçu dans le passé, aussi bien dans le passé lointain que dans le passé proche.

Pour toutes celles qui reviennent aujourd’hui pleurer mon absence, aussi nombreuses sont-elles, je le dis, il faut un temps à tout, il m’a fallu un temps pour vous aimer, vous chérir, vous soigner de vos mots et vous subir, ce n’est pas quand j’ai enfin réussi à cicatriser de tous vos abus qu’il vous faut revenir la larme à l’oeil d’un regret bien trop tardif.

Je n’ai peut-être pas la chance d’être heureux surtout les tableaux, il y a encore peu de temps je pensais l’amour d’un côté de la rive, je me suis rendu compte qu’il me fallait m’éloigner de cette rive pour rencontrer d’autres perspectives. Mes principes se sont vus bouleversé et je ne pourrais pas le regretter temps que le bonheur que je vis sur ce tableau là me reste éternel. Et ce n’est pas le passé qui changera quoi que ce soit à ce choix.

Bien sur tout ce texte n’est qu’un constat un instant T, de mon côté je tente de rendre cela le plus viable possible même s’il le contexte lui se trouve être instable pour tous. Comme je crois en l’homme et en la femme, comme je crois en l’amour, comme je prends l’utopie, comme je crois en l’insurrection et en la souveraineté du peuple, comme je sais encore rêver et que je suis encore vivant pour écrire ces lignes, alors peut-être que je verrai le monde changer, peut-être que j’aurais la chance de gagner ma vie plus confortablement pour apporter du bonheur à celle avec qui je la partage, peut-être verrai-je êtres humains et la terre revenir au centre des débats, en essayant de pratiquer le vivre ensemble. Si j’y arrive dans mon quotidien alors peut-être que d’autres le pourront aussi.

En attendant je vous souhaite tous d’avoir des rêves, des utopies et de l’amour.Je dédie ce texte à mon père, à ma famille, à mes amis et mes camarades de lutte, à Marie et ses Amis, à tout ceux qui m’aident parmis mon réseau mais surtout je dédie ce texte à une jeune maman, Megan et à sa courageuse maman, Francine, et aussi à Justine et ses deux Amies que je croise tout les jours, aux indigné-e-s du monde, aux désobéïssants, aux Anons et à tout les insurgés.

et comme provocation je termine ce texte par un symbôle : Peace & Love.

Mes amitiés de Luttes,

Greg. Themonk Grégory Salmon

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P.-S.

Veuillez excuser mes fautes de langage ou mes erreurs de syntaxe, ainsi que mes répétitions de certains mots.

Après le temps qu’il m’a fallu pour écrire ses quelques lignes, un commentaire ou plusieurs sont les bienvenues ainsi que le partage de cette page.
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