Billet de blog 13 juillet 2011

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Stéphane Pecorini

Photographe indépendant, membre du collectif de la webTV indépendante www.immediat.tv et infographiste pour la Documentation Photographique de la Ville de Genève.

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La lumière d'une «Invisible» du festival Avignon

S’il y a un lieu incontournable à Avignon, c’est bien la rue des Teinturiers. Lovée entre la Sorgue et de petites boutiques colorées, à l’ombre d’imposants platanes, cette ruelle piétonne diffuse sa fraîcheur et son allégresse aux visiteurs.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

S’il y a un lieu incontournable à Avignon, c’est bien la rue des Teinturiers. Lovée entre la Sorgue et de petites boutiques colorées, à l’ombre d’imposants platanes, cette ruelle piétonne diffuse sa fraîcheur et son allégresse aux visiteurs.

Bien qu’apprécié de tous, ce lieu pittoresque est en péril. La rivière, utilisée jadis par les teintureries, recueille aujourd’hui discrètement le « tout-à-l'égout » de cette rue animée. Pour cette raison-prétexte, il est question de transformer la ruelle, de la moderniser, l’aseptiser – adieu pavé et désordre, place à la propreté et à la régularité ! Il va sans dire que ces transformations ne sont pas du goût des habitués.

Parmi ces derniers, notre route a croisé l’Invisible du jour. Amédie, une charmante jeune femme épanouie, gaie et à l’écoute des gens, qui contribue au bien-être irradiant de ce quartier.

© Stéphane Pecorini www.ork.ch


Étudiante en architecture d’intérieur, elle vient travailler durant le Festival chez sa tante et son cousin, à « La Cave des Pas Sages ». Cet événement est pour elle l’occasion de vivre des expériences inoubliables et inattendues tout en ayant du plaisir à travailler. Une bulle spacio-temporelle de trois semaines, une période intense où les heures ne comptent pas. Ou l’on vit et pense théâtre...


Ce sont des énergies comme celle-là qui rendent le Festival si particulier ; un rayonnement que nous devons sans conteste aux Invisibles, précieux artisans de l’ombre.

Par Coranda et Stéphane, remerciement à Amédie et à JJ M'U

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