La Parisienne libérée le dit :" La compétitivité personne ne sait ce que c'est mais tout le monde est d'accord qu'il en faut et pour qu'il y en est toujours plus" . Il répétent ce mot comme des perroquets, et sont eux-mêmes incapables de définir ce que c'est ce machin.
Quand on creuse un peu et qu'on écoute la suite, la compétitivité, ça ressemble beaucoup à la baisse du coût du travail, comme au Cambodge, ou au Bengladesh, où le salaire de l'ouvrière qui a fabriqué le maillot correspond à 0,18 centimes d'euros. Elle ne gagne que de quoi crever de faim.
Les sociétés qui délocalisent qui gagnent le 1° prix de compétitivité, sur le dos de ceux qu'elles privent d'emploi en Europe (qui ne trouveront que ces maillos à portée de leur bourse, dix fois le coût de fabrication et de transport), et sur le dos des ouvrières cambodgiennes.
Ces ouvrières ne sont pas nos concurrentes. Nous devons nous allier avec elles !
Le discours néolibéral adore ce mot qu'il a pourri, pour ruiner les peuples de tous les continents et les dresser les uns contre les autres.