
Pour le 300ème anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, Genève fêtera son digne citoyen durant toute l’année. (voir mon billet du 24 janvier, ci-dessous)
Ce ne fut pas le cas en 1812, lors du centenaire car à l’époque la cité de Calvin était le chef-lieu du département du Léman instauré par Napoléon du 15 août 1798 au 30 décembre 1813.
Cette annexion regroupait le pays de Gex et une partie de la Haute-Savoie actuelle puis, dès 1800, le département du Mont-Blanc.
Malgré la perte de son indépendance et l’oppression des troupes napoléoniennes, l’ancienne République de Genève s’enorgueillissait de posséder le plus haut sommet des Alpes !
En revanche au plan économique, l’empereur mit fin au régime corporatif et une période de crise et de chômage s’en suivit.
Napoléon a laissé son empreinte dans le fonctionnement des institutions genevoises, notamment au niveau de la justice : procureur général, juge d’instruction, cour d’assise, cour correctionnelle, tribunal d’instance ainsi que la contribution des patentes, l’ancêtre de la taxe professionnelle.
Voir l’article de la Tribune de Genève :