Françoise Mona Besson (avatar)

Françoise Mona Besson

Abonné·e de Mediapart

Billet publié dans

Édition

Rushes

Suivi par 75 abonnés

Billet de blog 6 août 2010

Françoise Mona Besson (avatar)

Françoise Mona Besson

Abonné·e de Mediapart

Locarno, ouverture du Festival du film

C’est un grand privilège d’être à Locarno pour le Festival du film. C’est un festival ouvert au public et si vous n’avez pas encore de projets de vacances, vous pouvez sauter dans un train et nous rejoindre. Le festival ne fait que commencer et ce sera jusqu’au 14 août une vraie fête du cinéma dont ici vous trouverez quelques petits échos.

Françoise Mona Besson (avatar)

Françoise Mona Besson

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

C’est un grand privilège d’être à Locarno pour le Festival du film. C’est un festival ouvert au public et si vous n’avez pas encore de projets de vacances, vous pouvez sauter dans un train et nous rejoindre. Le festival ne fait que commencer et ce sera jusqu’au 14 août une vraie fête du cinéma dont ici vous trouverez quelques petits échos.Olivier Père en est le directeur qui, chaque soir sur la magnifique Piazza Grande, présente avec beaucoup de charme – en italien – les films qu’il a choisis : c’est un vrai amoureux du cinéma !

Le 4 août, pour l’ouverture, c’était Au fond des bois, de Benoît Jacquot, avec Isild Le Besco et le jeune et très talentueux acteur argentin Nahuel Perez Biscayart.Tiré d’un fait divers du XIXe siècle, l’enlèvement en Ardèche d’une jeune fille de bonne famille par un vagabond doué d’un étonnant pouvoir d’attraction, Au fond des bois plonge le spectateur au fond de soi-même dans les régions obscures et mystérieuses où naissent le désir et la passion.Les paysages ardéchois sont pour Benoît Jacquot à l’image des caractères de ses personnages, accidentés, vertigineux, boueux et grandioses. Vous verrez les magnifiques images de Julien Hirsch début octobre sur les écrans français.

Retenez le nom de l’australienne Jessica Lawton dont le court métrage Morning Star concourt pour les Pardi di domani (Léopards de demain) : 15 minutes d’une grande beauté, intenses, presque parfaites !

Enfin, chaque jour, la rétrospective Lubitsch nous offre le plaisir, l’impertinence, la légèreté, l’humour, la séduction… Bonne nouvelle, la cinémathèque de Paris suit Locarno et, dès le 25 août, vous pourrez aller en famille apprendre à aimer et à vivre à la Lubitsch. Quand le ministère de l’éducation se décidera-t-il à passer les films de Lubitsch dans les lycées ? La Veuve joyeuse, Une heure avec toi, Illusions perdues, To be or not to be pour commencer, puis Rosita, Angel et Sérénade à trois…

Françoise Mona Besson

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.