Un débat, sur ce fond brumeux de la compétitivité, fait rage, au désespoir des quidams que sont les employés-es, salariés-es, travailleurs-euses, précaires de l'emploi, et chômeuses-eurs, etc..., tant bien mal représentés-es que sans droit de citer. L'enjeu, ce débat étant d'une taille aussi incommensurable que la disparité des monnaies au niveau mondial..., se traduit par déclarations interposées et apparitions médiatisées par une danse derrière des arguments tournant concentriquement les uns autours des autres. Ne laissant qu'entrevoir les tentations de focalisations des uns aux intérêts masqués, face aux autres aux désintérêts d'apparence, sous forme de pas chassés, de pas de cotés, ça tournoie et c'est tout. On assiste, dans tous les sens du terme, à une folle farandole qui fait tournoyer les consciences cherchant à s'éveiller. Il n'est pas facile dans de telles circonstances de comprendre l'importance tant des mensonges des uns que les faux semblants des autres. Seulement, c'est au milieu de cette macabre danse, cette cacophonie intellectualisée, de contre-pied piétiné, que les intérêts généraux, qu'en à eux, de l'employabilité et son contraire, sont ballottés et ignorés en virevoltant sous les pieds des meneurs/danseurs. Pourtant il est des faits, non d'actualité, des non dits donc,... et pour cause..., qui ne peuvent être ignorés dans ce contexte du chacun pour soi et du tous-tes contre tous-tes.
Un lien essentiel uni les commentateurs-trices politiques, experts de tout gabarie médiatique, syndiqués-es de tous bords. Dans la circonstance de ce billet, il pourrait s'appeler le silence... Parce qu'il en dit long..., trop long même aussi bien temporellement que matériellement. Car sous la compétitivité se cache, au delà des comptes et statistiques d'entreprises, d'économies budgétaires d’État par le biais du PIB, etc..., la gestion économique d'un peuple contre d'autres. Sous cette notion de combat du meilleur par rapport au moins bon est volontairement enfouie, éludé l'affect fait d'humains se devant d'être effacé au nom de lois technocratiques, bureaucratiques purement idéologisées... Pour comprendre le pourquoi de ce silence évoqué un peu plus haut, il n'est pas besoin de se triturer les méninges. Mais il suffit de voir la problématique du sujet, à traiter, d'ordre politique et économique en l’occurrence, de manière à la rendre la plus froide et neutre possible. Cet affect que ce silence nécessite, est bien trop potentiellement non-maîtrisable. Il est, par le goût du scandale, l'odeur de souffre, la consternation qu'il soulève, si improbable, que seule une omerta peut en faire taire son existence. Alors c'est avec tact que je tente de vous le livrer, histoire de recadrer ces notions de démocratie, de politique, d'économie, et peut être aussi de philosophie.
Il est difficile aujourd'hui de prétendre, d'étendre l'idée qu'une union des plus spoliés-es d'entre nous, forgeant aussi cette société à la force de notre labeur et nos souffrances multiples, de raviver donc, l'unification urgente et salutaire de ces forces vives que nous constituons par notre masse. Il faut savoir que près de la moitié de la population française ne paye pas d'impôt, parce qu'elle ne gagne pas assez, au vu des politiques menées, au grès des airs musicaux de chaque parti de l'alternance. Dans ce contexte spécifique, des idéologies se sont développées, entretenant par connivence cet état de fait, au détriment bien sûr de ces classes dites paupérisées. Après ce dernier quinquennat droitisé et ultralibéral, s'est accentué de manière outrancière l'augmentation de privilèges pour les plus favorisés, et d'autres mesures électoralistes comme de coutume, transférant certains autres avantages vers certaines classes sociales dites médianes, voir supérieure... ! Un changement tant espéré et proféré est survenu, dans une forme, un style s'affichant humaniste..., une méthodologie diront certaines-s..., de réconciliation et de concertation. Maintenant reste à attendre le fond de cette alternance du pouvoir, dans les mains d'un gouvernement dit socialiste démocrate. Cette attente fait de cent pas dont la moitié à reculons, en énerve plus d'uns-es, quand ils-elles constatent que les pas en arrière sont plus conséquents que les avancés à tâtons.
Cette union est tout simplement dans quelques chiffres :
D'ici la fin de l'année 2012, l'UNEDIC accusera un déficit de plus de 15 milliards d'Euros (Source du MNCP, en page 31 de son rapport officiel) et devra emprunter sur les marchés financiers cette somme avec la notation d'un triple A dégradé... ! Il faut savoir que ce montant représente annuellement à peu prés la moitié de la somme versée au titre d'indemnité chômage. Pour information en 2010 cette somme était d'un totale de 27,7 milliards d'euros avec un taux de chômage bien plus faible qu'aujourd'hui. L'UNEDIC se décompose en divers structures, avec la branche plus connue sous le nom d'ASSEDIC a été fusionné avec anciennement l'ANPE. Cet organisme déficitaire gère à la foi le montant des prestations de chômage ainsi que la durée de celle ci avec leur condition d'attribution suivant le temps cotisé. Quand à l'ANPE devenu une partie de Pôle Emploi, ce dernier s'occupe de la centralisation des offres, formations, etc..., et la gestion et mise en équation des profils variés des demandeurs d'emploi avec les offres disponibles. L'UNEDIC fait la pluie orageuse en ce moment, et le beau temps plutôt cyclonique, la cadence et le style de danse..., qui régissent la vie des personnes sans emploi. Elle est co-financée, comme chacun le sait ou presque, pour faire simple aux deux tiers par vos et nos cotisations salariales et patronales, et pour le reste par l’État, soit nos et vos impôts. Sa gestion est tripartite, avec les syndicats de travailleurs (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC), les syndicats patronaux, et l’État. Cela fait des années que ce déficit ne cesse de croître et que sa mauvaise gestion est renvoyée, comme une valseuse au milieu d'un jeu de quille, les uns aux autres. Il faut mettre en perceptive de ces chiffres, l'augmentation du nombre de chômeurs-euses, la hausse du nombre d'emplois dit précaires et d'autres à bas salaires, exonérés en partie ou complètement, pour les employeurs, de cotisations sociales, la diminution des moyens de l’État dans la politique copiée-collée du TSCG et du budget 2013..., la nouvelle dégradation probable de la note de cet organisme paritaire, pour trouver de quoi se financer.... Sur ce fond opaque qu'est l'Eurogroupe, on peut entrevoir indirectement là, à mon avis..., le pourquoi de cette discrimination grandissante de Pôle Emploi ne remplissant pas ses devoirs et ayant du mal à rémunérer les chômeurs-euses...! Serait ce un début de privatisation de ce service public, quand on constate la foison de prestataires privés et la diminution des offres d'emploi à destination de Pôle Emploi au profit de ce secteur privé...?
Et je vous laisse imaginer à quoi vont servir les cotisations sociales devant mutualiser les risques de perte de pouvoir d'achat due au chômage, à la spéculation financière.... ? Et l'explosion du nombre de « pauvres » chômeurs-euses qui vont se retrouver sans ressource ou presque, c'est ce changement annoncé pour fin 2013... ?
A travers cette initiative, ici..., et bientôt d'autres..., nous soutenons à notre manière..., dans divers moyens d'expressions..., l'ensemble des forces, mouvements, collectifs..., etc..., se battant vaillamment contre le poids, lourd de conséquence..., de cette omerta médiatico-politique...!