La prochaine conférence sociale du 10 et 11 décembre, "devrait" enfin parler..., de la pauvreté, la précarité et la nécessité existentielle des chômeuses et chômeurs et personnes aux RSA en France...! Après moult péripéties et dénigrements, survenus au cours du début du mois de juillet, où seul le silence sur le sujet du chômage, de la précarité, des radiations estivales intempestives a eu que son droit de citer, qui sont à voir ici, le métronome peut être lancé. Seulement ce "devrait" au conditionnel souligné..., est bel et bien comme tristement de mise...! Il se trouve dans les déclarations que le journaliste de Mediapart, Mathieu Magnaudeix, a recueilli au cours d'une enquête qu'il lui a fait publier cet article hier.
En tant que militant du Mouvement Nationale des Chômeurs et Précaires, j'ai appris en lisant leur communiqué ici, que l'augmentation des minima sociaux, une urgence essentielle en ces temps difficiles de création non pas d'emplois..., mais de pauvres..., était l'une de leur première revendication commune, au sein du CNLE...! Et comme vous l'avez découvert dans l'article de Mediapart, cette actualité n'est ni à l'ordre du jour - vous noterez qu'on n'est à priori et en priorité qu'en octobre... - encore moins une réflexion pertinente ou un objectif retenu, et donc enterré dans l’œuf des finances en berne...., mais pas pour tous et toutes. C'est quand même énorme de voir ce gouvernement socialiste-démocrate, se comporter de la même manière que cet ancien exécutif droitisé et stigmatisant à outrance les pauvres et les chômeurs dans la qualification sémantiquement discutable "d''assistés". Après un changement de forme..., maintenant..., on a une continuité de fond..., dans des soi-disants négociations sociales, sur un refrain se voulant apaisant et réconciliateur. C'est une autre dialectique discursive tout autant contestable, et une similitude de méthode de négociation, nous rappelant la fameuse conférence sociale de la réforme des retraites du dernier quinquennat..., qui se veut aborder que bientôt, alors que l'urgence est actuelle comme réelle et palpable..., la douloureuse réalité de la pauvreté, du non emploi et de la souffrance dans l"emploi mal rémunéré comme minutieusement fragmenté...!
Au bal masqué des hypocrites, sur ce fond brumeux d'un contexte et d'un prévisionnel économique et social français, européen et mondial, dramatiquement inquiétant, l'actualité n'en fini pas de valser sur un pas de trois, entre tantôt les lois des politiques les décidant, les faisant/défaisant, puis les votants..., les lobbying entrepreneuriaux se déguisant en pigeons ou victimes pour farcir on ne sait quelles dindes..., et des tribunaux arbitrant la cadence et les écarts, les grands écarts..., des deux premiers...! Les ensorcelants sortilèges de la fanfare financière, imposant son concerto allégro sauvagement saccadé, deviendront ils les choix privilégiés du maestro hésitant...? Mais ne manque-t-il pas quelques uns et unes, dans cette danse, dont les intérêts sont oubliés, ignorés...? Ne devraient ils-elles pas être représentés-es, au nom de leur vote..., par ces politiques de l'exécutif et du législatif menant le tempo et ouvrant ce bal...? Au bout du compte..., ils-elles ne sont plus qu'une balle incandescente, une sorte d’incongruité grotesque d'apparence comme rocambolesque dans le symbole, celui d'un phénix venant perturber cette continuité stabilisatrice, cette symphonie des sous-entendus.., à tel point..., qu'au nom de leur faim..., ils-elles pourraient signer la fin de ce qui ressemble plus à une farandole enivrée, pour renaître à nouveau...!
Et c'est là donc..., qu'une petite entorse, une sorte de fausse note à cette musique bien huilée, grandiloquente dans les récepteurs télévisuels des masses ensorcelées, vient heurter sans écho..., les oreilles bien tendues des plus fines auditions composant aussi la toile du net...! Je vous recopie plus bas cette fausse note qui devrait éveiller bien des consciences, et j'espère les bonnes..., quant aux multiples portées qu'elle peut engendrer...!
Toulouse : le tribunal administratif rejette la demande des syndicats de Pôle Emploi
"Le Conseil d'Etat a annulé aujourd'hui une ordonnance du Tribunal administratif de Paris qui avait épinglé Pôle emploi au sujet d'un chômeur de 54 ans qui s'estimait insuffisamment accompagné. Le tribunal administratif de Paris avait ordonné le 12 septembre à Pôle emploi de respecter ses obligations envers ce chômeur de 54 ans.
C'était la première fois que l'opérateur était visé par une action engagée dans le cadre d'un référé liberté, une procédure d'urgence réservée aux violations des libertés fondamentales, ici le droit à l'emploi. Pôle emploi avait déposé un recours devant le Conseil d'Etat.
Le Conseil d'Etat a jugé que "la condition d'urgence" n'est pas remplie. La haute juridiction a toutefois admis l'aide juridictionnelle au plaignant à "titre provisoire".
Me Florent Hennequin, avocat du plaignant, a indiqué que le Conseil d'Etat a cassé la décision du Tribunal "non pas sur le fond" mais pour une raison de procédure, estimant la "procédure d'urgence n'est pas adaptée".
Désormais, la seule alternative pour le plaignant serait de demander des "dommages et intérêts à Pôle emploi" pour "non respect de ses obligations", indique-t-il.
Le tribunal administratif de Paris avait ordonné à Pôle emploi de recevoir ce chômeur "dans les huit jours, de mettre à jour son projet personnalisé d'accès à l'emploi" et de lui proposer "toute offre, toute formation utile ou toute reconversion". Pôle emploi avait été aussi condamné à verser 1.000 euros, correspondant aux frais d'avocat.
Inscrit à Pôle emploi en février 2009, le plaignant dépend de l'agence d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).
Dépêche AFP du 05 octobre 2012"
Il est des actions que certaines chômeuses et certains chômeurs, ainsi que d'autres au RSA, s'appliquent à vouloir constructives, originales mais surtout fraternelles. C'est dans le respect de l'humain..., cette égalité lui étant reconnue de droit, dont son devoir n'en devient que plus libéré, puis dans sa liberté de ne pas entraver celles des autres avant tout, tout en revendiquant son essence et sa fierté..., que ces simples gens trouvent leur expression dans la gratuité pour tous et toutes...! C'est ici.