Billet de blog 1 juin 2015

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FN et Petit Journal : l'agression du 1er mai

Lors d'un meeting du Front National le 1er mai, une altercation a eu lieu. Bruno Gollnisch a agressé 3 journalistes  de Canal +. Par Pauline Lorrin

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Lors d'un meeting du Front National le 1er mai, une altercation a eu lieu. Bruno Gollnisch a agressé 3 journalistes  de Canal +. Par Pauline Lorrin

En effet, ce dernier a fondu sur les journalistes du Petit Journal,  les a roué de coups avec son parapluie et en a tenté d'attraper le micro-perche. Il s'agit là « d'une violation de la vie privée » d'après l'agresseur. En tentant de les extirper, le service  d'ordre du parti a failli à sa tâche. Les journalistes ont été victimes d'agressions physiques et verbales tel que des coups de poings à la tête. Ces coups de poings ont été tellement violents qu'ils leur ont provoqué des saignements au niveau du nez. Le journaliste, le cameraman et le preneur de son ont finalement réussi à être mis à l'écart du cortège.

L'agresseur est un homme politique français, député européen depuis plus de 20 ans. Il est également membre du bureau politique et membre de droit du comité central du parti. Il s'est justifié en disant "Depuis 33 ans je réponds courtoisement aux questions que me posent tous les journalistes y compris les plus indiscrètes et les plus hostiles. Je réponds aux questions des journalistes, aux micros des journalistes".

Son action a été reconnue comme légitime et juste par Florian Philippot, Louis Aliot, Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen. Selon d'autres, elle a attaqué "la dignité du Parlement".

Yann Barthès, le présentateur et producteur du Petit Journal, a été invité sur France Inter afin de réagir sur les événements de la veille. Celui-ci a alors décrit comment le député FN s'en est pris aux journalistes : « il a saisi la perche du micro et tapé avec sur la caméra, tout en frappant les membres de l'équipe avec un parapluie ». Le service d'ordre a demandé à l'eurodéputé de retrouver son calme.

« Ils ont été frappés et bousculés sur les 30 mètres qui séparent le carré VIP du cordon de sécurité de CRS » explique Yann Barthès. Il s'est montré rassurant sur l'état de santé de ses journalistes. Pour l'instant il ne sait pas s’il va donner suite à l'affaire.

Pauline Lorrin, 1ère ES, lycée Ella Fitzgerald, Saint Romain en Gal (69)

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