Billet de blog 4 avril 2016

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The 100

100 jeunes prisonniers renvoyés sur Terre après 97 ans d'absence, c'est le speech de la série The 100 tirée des livres éponymes de Kass Morgan. Par Jeanne Hébert

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En plus clair, ça donne : la Terre a subi un holocauste nucléaire. 12 stations spatiales étaient alors dans l'espace, et se sont rassemblées en 1 seule : l'Arche. De nombreux problèmes sont apparus sur l'Arche, notamment  liés au système de ventilation. Afin de gagner de l'oxygène et du temps , 100 prisonniers mineurs sont envoyés sur Terre. Ils y découvrent un nouveau monde, totalement différent de celui qu'ils connaissent, et doivent se battre contre de multiples ennemis : eux-mêmes, mais également les Natifs, survivants terriens de l'holocauste.

Pour intéresser les adolescents, le superviseur Jason Rothenberg a réuni un casting de « belles gueules » : Eliza Taylor-Cotter ('Clarke Griffin'), Bob Morley ('Bellamy Blake'), Marie Avgeropoulos ('Octavia Blake', sœur du précédent) et Ricky Whittle ('Lincoln', Natif) en sont de parfaits exemples, mais pas les seuls. Le casting est aussi attrayant du côté des plus anciens avec Paige Turco (Person of Interest), Isaiah Washington (Grey's Anatomy) et Henry Ian Cusick (Lost). De quoi élargir à un large panel de spectateurs.

Les premiers épisodes sont peut-être un peu fades, irréalistes. En effet, le scénario est plutôt simpliste, les actions s'enchaînent trop vite et nous n'avons pas le temps de bien comprendre ou définir qui sont les personnages. Un exemple de l'irréalisme de l'épisode 1 ? L'un des protagonistes survit après s'être pris une lance en plein torse – pour ne pas dire en plein cœur. Plausible ? Dans un monde redevenu primaire ?

Néanmoins, les épisodes prennent en profondeur au fur et à mesure que la série avance. Des histoires d'amour et de haine se développent, le scénario ralentit et se pose pour explorer les questionnements multiples de chaque personnage, sans pour autant trop s'appesantir dessus.

De la romance, du combat, un peu de psychologie : les clés du succès de cette série ? Peut-être. Peut-être aussi que le fait de pouvoir nous identifier aux personnages rend cette série assez attirante pour au moins deux saisons de plus, chacune promettant d'être plus... plus quelque chose. Plus féministe et plus sombre pour la saison 2, plus futuriste, plus folle et plus sanglante peut-être pour la saison 3 ? A voir... Sachant que la saison 3 est en cours de diffusion aux Etats-Unis, rendez-vous devant ces nouveaux épisodes, que vous soyez Bellarke, Linctavia ou Clexa !

Jeanne HEBERT, Pigeon 2 Poche, lycée Nord Bassin, Andernos (33)

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