Billet de blog 4 juin 2015

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La paix dans le Caucase ?

Après 100 ans, les familles arméniennes ne trouvent pas la paix. La Turquie nie tout génocide. Mais qu’est ce qu’un génocide ? C’est l’organisation planifiée d’un gouvernement visant la déportation et l’extermination d’une population. L’histoire se passe pendant la première guerre mondiale, le 24 avril 1915, environ 1,2 millions d’Arméniens ont trouvé la mort dans l’Empire Ottoman, dans ce qu’on appelle l’Anatolie. On appelle le gouvernement « Jeunes Turcs » de l’époque, les assassins. Par M.Khamla, M.Kebbouche, H. Nersisyian

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Après 100 ans, les familles arméniennes ne trouvent pas la paix. La Turquie nie tout génocide. Mais qu’est ce qu’un génocide ? C’est l’organisation planifiée d’un gouvernement visant la déportation et l’extermination d’une population. L’histoire se passe pendant la première guerre mondiale, le 24 avril 1915, environ 1,2 millions d’Arméniens ont trouvé la mort dans l’Empire Ottoman, dans ce qu’on appelle l’Anatolie. On appelle le gouvernement « Jeunes Turcs » de l’époque, les assassins. Par M.Khamla, M.Kebbouche, H. Nersisyian

A l’occasion du centenaire, le 24 avril 2015, le Président François Hollande, la chancelière Angela Merkel, Vladimir Poutine ou encore des stars comme André Manoukian, Charles Aznavour, Kim Kardashian, se sont rendus en Arménie, à Erevan, pour commémorer la mémoire Arménienne. De plus il y a eu des cérémonies commémoratives organisées par de nombreuses diasporas arméniennes de Los Angeles à Stockholm, en passant par Paris et Beyrouth. C’est une nation touchée qui parle cette année, pour la paix entre Turcs et Arméniens.

Aujourd’hui, on pourrait se poser cette question : comment parvenir à une paix dans le Caucase ? D’une part, on pense que les Arméniens se sont déjà vengés avec le procès de Soghomon Tehlirian, un jeune étudiant qui a tué à Berlin le 15 mars 1921, en plein jour et en présence de nombreux témoins, le principal organisateur du génocide, Talaat Pacha. L'objectif est de se laisser arrêter pour propulser le génocide dans l’actualité. Il affirme : « J’ai tué un homme, mais je ne suis pas un meurtrier ». Il sera acquitté le 3 juin 1921 car il fait partie de l’opération NEMESIS dont le but est d’arrêter tous les organisateurs de Rome à Tbilissi.

En France, de nombreux Arméniens vivent avec des Turcs, de même qu’en Turquie la population a fait la paix, en grande partie, et a tiré un trait sur le passé, mais la politique ne veut pas, le gouvernement n’assume pas. Cela paraît compréhensible de leur part. Après 100 ans de négation, qui pourrait assumer un acte de génocide ? Qui dirait «  oui, pendant 100 ans nous avons menti » et, bien sûr réparerait les torts ? Il est évident que cela est difficile.

Hrant Dink, un journaliste turco-arménien, a été tué en 2007 pour les propos qu'il tenait ouvertement dans ses articles parlant du génocide. Après 8 ans, une grande partie de la population turque ne l’oublie pas car il était l’image de la paix entre les Turcs et les Arméniens.

Merwan Khamla, Myriam Kebbouche, Hassmik Nersisyian, 1ère ES, lycée Ella Fitzgerald, Saint Romain en Gal (69)

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