On ne dirait pas comme ça, mais prendre les transports en communs un matin de semaine, c’est déjà une aventure.
Parce qu’avant de poser ses fesses tranquillement, au chaud, en cours, il faut d’abord braver la cohue matinale. Courir pour attraper le bus, recourir encore pour attraper le train (quand il n’est pas en retard), et re-recourir encore plus pour avoir une place assise dans le bus P (quand il passe)… Le tout, bien sur, en évitant les mains baladeuses (si vous êtes une Dora) et les coups d’attaché-case mal placés (si vous êtes un Diego), et pour finalement venir s’emplafonner dans des grilles closes du lycée, parce que – et oui, manque de pot - il est 8h31, et que vous – bande de cancres - vous êtes en retard d'une minute.
Cadeau de rentrée de l’administration qui ne tolère plus le moindre retard ? Même si le problème ne concerne qu’une minorité des lycéens, on a tous une bouche ou un cœur (ou trop de billets d’absence) pour dire merci. Mais non merci !
Lou Chappuis, Le Héron Déplumé, Lycée Rosa Parks, Montgeron 91230.